Et que Dieu me pardonne, Claire Norton (10 / 2024)
💙💙💙
Jusqu’où
pardonner ? Elodie ne vit plus depuis la disparition de sa fille aînée,
Maëlle, alors âgée de huit ans. Déçue par la justice, elle ne vit plus que pour
venger son enfant et découvrir ce qu’il s’est réellement passé, persuadée que
toute la lumière n’a pas été faite sur le drame qui a anéanti son envie de vivre.
« Fermer les yeux sur les incivilités. Continuer à dire
"bonjour", "merci". Se taire en cas d'agression verbale.
Courber le dos pour ne pas tomber dans le jeu de la surenchère. Elle a fait ça
toute sa vie. Elle a même enseigné cela à ses enfants. Pour quel résultat ? »
Elodie se fait un
devoir de rester calme et civilisée face à des individus de plus en plus
agressifs. Elle éduque ses filles Maëlle et Zoé avec ces mêmes préceptes
emprunts de civisme.
« Tu vois, je n'ai pas été capable de te protéger, mais je m'inscris
aujourd'hui dans un devoir de justice et de justesse. Je mettrai ma rage et ma
haine de côté, écouterai, prononcerai la condamnation et infligerai le
châtiment. C'est cela, pour moi, une justice "juste". Ce sera peut-
être œil pour œil, dent pour dent. Puisque la loi française n'a rien fait pour
toi, je suis prête à faire mienne la loi du talion. » Maêlle taquinait
souvent sa mère au sujet de son inoffensivité ; « toi, tu ne ferais
pas de mal à une mouche ». Mais la disparition tragique de son enfant
représente la limite à laquelle l’esprit d’Elodie va devoir se confronter… et se
voir basculer.
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