Carnage, tome 1, Sahay Carrot (Contre- dires éditions, 09/2024)
💔💔
J’aime bien la dark romance, n’en déplaise à
certaines âmes bien- pensantes. Alors quand Babelio m’a proposé de lire « Carnage »
de Shay Carrot que j’avais déjà vu passer sur des Boosta anglophones, j’ai
sauté de joie ! Malheureusement, j’ai très vite déchanté…
« - Rends- toi à l'évidence, Ayreen. La
robe fait vulgaire sur toi, tu n'as rien de classe. Ton corps est une honte à
notre famille. Je représente l'élégance à travers le monde entier, tandis que
toi, tu ressembles à une potiche de téléréalité. » Ayreen (quel
prénom, déjà…) est une jeune fille riche qui n’est née que pour servir les
desseins de puissance de ses parents. Vendue au fils du vice- président des USA,
elle n’a aucune liberté de mouvement, de raisonnement, aucune envie, aucune passion.
« Imperturbable face à ce que je
m'apprête à effectuer, je fais craquer ma nuque et enfile mon masque de Purgeur
avant de rabattre la capuche de ma veste sur ma tête. Les néons de l'objet se
mettent à briller dans la pénombre du hangar. Les LED devant mes yeux et ma
bouche les illuminent, me donnant une allure horrifique. » Adriano est rentré
dans le gang des DS- 13 à l’âge de dix ans. Il vit, avec ses hommes, au fur et
à mesure des contrats frauduleux qui lui sont proposés. Sa rencontre avec
Ayreen est forcément un accident de parcours.
« Le danger m'attire. Vivre comme je
l'entends également. Au diable les règles de bienséance. » Ayreen, à 21 ans, enfin,
se rebelle. Contre ses parents maltraitants (indignes, même), contre son
fiancé, violent et abuseur, en utilisant une espèce d’autodérision qui ne soulage
qu’elle- même. Si certains passages donnent envie d’en savoir plus sur son parcours
psychologique, le lecteur est vite ramené à des scènes répétitives. Dommage.
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