samedi 30 novembre 2024

Le Baiser du Corbeau, Violette Subros (Elixyria, 10/2024)


 

Le Baiser du Corbeau, Violette Subros (Elixyria, 10/2024)

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Vous aimez le thriller ? Vous aimez la romance ? Si comme moi, vous aimez ces deux genres, n’hésitez pas à vous lancer dans la lecture du « Baiser du Corbeau » qui lie avec brio les deux genres, avec une intrigue particulièrement fouillée, entre légendes ancestrales, expertise psycho- criminologique et secrets de famille.

« Une dernière bulle éclot à la surface du lac, juste au- dessus de ma tête, alors que la vie m'échappe. Je peux presque l'imaginer, ce simple "blop", suivi par un silence de mort tout juste troublé par le croassement d'un corbeau.
Mon ultime pensée. »
Le récit s’ouvre sur une scène de noyade terrible. L’auteure distille des indices sur le côté glauque de ce drame. Il faudra tourner les pages pour comprendre les tenants et aboutissements de ce crime ; et autant vous le dire : accrochez- vous !

« Parfois, j'aimerais être un vrai corbeau. La vie serait sans doute plus facile. » Le récit alterne les points de vue entre Erine, jeune française venue se réfugier sur les terres britanniques de ses ancêtres, et Miles, un enquêteur du MET de Londres muté à Stonewood pour d’obscures raisons. Leur point commun ? Cet oiseau au plumes noires réputé si intelligent. En effet, Erine est surnommée « Crow » du fait de ses cheveux de jais, et Eyes, est le volatile compagnon de Miles depuis des années.

« A mi-chemin entre "ce meurtrier qui est un putain de psychopathe trop doué pour être vrai" et "Samain existe, il pousse des hommes à tuer pour lui, et veille toujours sur ses disciples". Voilà où je veux en venir. » Les meurtres se succèdent, tous plus glauques les uns que les autres, et des phénomènes surnaturels apparaissent : nuages de chauve- souris, attaque de rats et d’araignées. Et si le Mal était à l’origine de ces sacrifices macabres, à la veille d’Halloween ? Erine et Miles vont avoir à cœur de découvrir la vérité, fusse-t-elle réelle ou légendaire. Et à côtoyer le danger côte à côte, forcément, on se rapproche…

Au final, un roman foisonnant qui propose des personnages très attachants, à la personnalité complexe du fait de fêlures d’enfance profondes. J’ai aimé voir leurs fragilités se confronter puis se transformer en force pour comprendre ce qui se déroulait vraiment à Stonehood. L’auteure a dû faire de profondes recherches sur les légendes celtiques ainsi que sur l’étude de la criminologie pour donner toute sa crédibilité à cette enquête surprenante, pleine de retournements de situation. Seul l’épilogue vous libérera de la tension accumulée au fil des pages !

mercredi 20 novembre 2024

Tout ce que je voulais, c’était courir, Anaïs Quemener (Flammarion, 04/2024)


 

Tout ce que je voulais, c’était courir,  Anaïs Quemener (Flammarion, 04/2024)

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Lire ce témoignage était pour moi une évidence, car tout comme Anaïs Quemener, j’éprouve une réelle passion pour le marathon. Bien sûr, je suis très loin d’avoir son niveau, et j’ai la chance de ne jamais avoir à lutter contre un cancer, mais je me suis retrouvée dans l’expression de son attachement à cette distance exigeante.

« Courir est toujours un moment de joie. D'ordinaire, l'effort me galvanise et décuple mes sens. J'assimile mon environnement avec plus d'intensité. L'air que je respire. L'odeur des fleurs qui varie en fonction des saisons. » Anaïs a découvert la course très tôt, grâce à un père et un grand-père eux-mêmes coureurs. Le cross du Courrier de l’Ouest est même une institution familiale : tout le monde y participe ! En grandissant, courir va devenir aussi vital que respirer, et viser la première place va être un challenge sans cesse renouvelé.

« J'ai entendu "chimiothérapie", "radiothérapie" ou encore "mastectomie", des mots familiers pour l'aide- soignante que je suis mais qui, je le pensais, ne me concernerait jamais si directement. » Anaïs est devenue aide- soignante, et c’est en faisant part d’une grosseur à un médecin de son service qu’elle va découvrir qu’elle porte, à l’âge de 24 ans, une tumeur au sein. Ses projets sportifs vont en prendre un coup. Mais malgré les avis négatifs, elle va continuer à courir, coûte que coûte.

« Je venais de découvrir ma discipline, j'en étais sûre, une passion qui allait m'animer pour un paquet d'années. J'ai tout de suite aimé cette part d'inconnue, de jeu, voir les kilomètres défiler et ne pas savoir si l'allure et le corps vont tenir jusqu'au bout. » Anaïs a goûté au marathon et, une fois sortie d’affaire niveau santé, elle va tout faire pour retrouver son niveau, et même convoiter les Championnats de France de la distance, qu’elle va remporter en 2016.  

Au final, un récit sensible, limpide et motivant. Anaïs montre qu’avec obstination et rêves plein la tête, on peut déplacer des montagnes et atteindre des objectifs qui peuvent sembler exagérés ou irresponsables pour la plupart d’entre nous. J’espère deux choses : qu’elle atteindra les minimas pour se présenter aux prochains Jeux olympiques, et la rencontrer un jour…

lundi 18 novembre 2024

J’aurais aimé te tuer, Pétronille Rostagnat (Harper Collins, 03/2023)



 J’aurais aimé te tuer, Pétronille Rostagnat (Harper Collins, 03/2023)

💓💓💓💓

Enchantée par ma découverte de cette auteure de roman policier, j’ai eu très envie de lire un autre de ses opus. Quelle histoire encore une fois !!! Je l’ai lue en une journée, complètement happée par le déroulement de cette enquête incroyable, qui prend naissance lorsqu’une jeune femme se rend au commissariat de Versailles pour s’accuser du meurtre d’un homme.

« Je contemple la monture de tes lunettes se tordre sous les flammes. Je jubile. Un dernier petit bout de toi qui s'envole... » Le récit s’ouvre sur un acte criminel saupoudré de vengeance : un corps est brûlé sur un bûcher. Laura Turrel s’accuse du meurtre. Qui est la victime ? Pourquoi cette jeune femme si douce en est arrivée à une telle extrémité ? Le commandant Damien Deguire est prêt à tout pour le découvrir.

« Cette jeune femme avait commis le crime parfait. Elle évoquait la légitime défense, mais la suite des événements qu'elle décrivait laissait penser à un meurtre avec préméditation. » Damien Deguire refuse de croire aux facilités des premières constations de l’enquête. Son flair de flic lui indique que quelque chose de plus grave n’attend qu’un coup de pouce pour être dévoilé…

Au final, une lecture complètement addictive ! Le personnage de Laure Turrel est perturbant à souhait. Je me suis agacée avec Damien Deguire devant les lenteurs des diverses procédures judiciaires, et même si j’ai soupçonné quelques éléments de l’enquête, je n’avais pas vu arriver sa conclusion. Et cette fin !!!!! Quelle dinguerie !!!!

dimanche 17 novembre 2024

Nettle and Bone : comment tuer un prince, T. Kingfischer (Verso, 11/2024)


 

Nettle and Bone : comment tuer un prince, T. Kingfischer (Verso, 11/2024)

💛💛💛💛

En me lançant dans la lecture de ce roman, je savais pertinemment que j’allais sortir de ma zone de confort ; de la fantasy façon conte de fée… J’avoue préférer les récits ancrés dans la vie réelle. Mais ce sous- titre « Comment tuer un prince » a attiré mon attention, et l’épigraphe a achevé de me décider à le lire : « Ce livre est dédié à ces oiseaux rares que sont les poules fortes et indépendantes » !

« La compréhension se répandit en elle comme du sang imbibe un bandage. Le prince Vorling avait choisi un royaume minuscule et vulnérable, incapable de se défendre. Il l'avait choisi délibérément. Il avait épousé les princesses du Royaume du Port en sachant qu'il pourrait les tourmenter à sa guise et qu'elles devraient accepter tout ce qu'il leur ferait subir, si elles voulaient assurer la sécurité de leur peuple. » Marra est la troisième fille du Royaume du Port. Ses deux sœurs aînées ont dû épouser le prince du Royaume du Nord pour protéger le territoire familial. L’aînée est morte mystérieusement et la cadette n’en mène pas large, épuisée par des grossesses qui n’aboutissent pas au sacro- saint héritier mâle.  

« Elles n'étaient pas des hommes et l'histoire du monde s'écrivait dans l'utérus des femmes en lettres de sang. » Marra, un peu « simplette » mais pas tant que ça, a préféré suivre le chemin de la foi et a intégré un couvent dans l’objectif de devenir nonne. Mais une quête prend forme dans son esprit : aller tuer le prince Vorling pour libérer sa sœur de sa maltraitance.

« En réalité, je ne suis pas tout à fait sûre qu'il ait été fabriqué. Certaines choses naissent quand il devient inévitable qu'elles existent. » Marra va se lancer dans une quête initiatique sans pareille ; après avoir rencontré une « dame poussière », elle va réussir à réaliser une cape en ortie et un chien en os, s’allier à un soldat maudit, une marraine loufoque, une poule habitée par un démon et un poussin – guide. Marra, petite jeune femme au cœur pur va se lancer dans une aventure incroyable, superbement humaine dans un monde régi par la magie.

Au final, un roman qui m’a bien plu par ses aspects ironiques ! Le personnage de Marra fait d’elle une « simplette » mais son amour d’autrui, cette empathie incroyable dont elle est dotée dans un monde fantasmagorique tellement dur, font qu’on ne peut que s’attacher à elle. Une belle histoire, et je pense, une auteure américaine dont il faudra suivre les traductions…  

samedi 16 novembre 2024

Quand tu ouvriras les yeux, Pétronille Rostagnat (Harper Collins, 03/2023)


 

Quand tu ouvriras les yeux, Pétronille Rostagnat (Harper Collins, 03/2023)

J’avoue – honteusement – que je ne connaissais pas Pétronille Rostagnat avant de la rencontrer au salon Lisle Noir de cette année. Nous avons commencé à échanger et le courant est immédiatement passé entre nous, et j’ai, immédiatement, eu envie de découvrir son univers. Mais quel kiff ! Une histoire très actuelle et parfaitement mise en scène.

« Les manuels scolaires n'indiquent pas la marche à suivre pour se débarrasser d'un corps ! Et à qui faire confiance dans ce genre de situation ? Elle voyait encore l'affolement dans les yeux de sa mère lorsqu'elle avait franchi la porte de l'appartement. Devait- elle aller la rejoindre pour lui prêter main forte ? » Marion, mère dépressive depuis son divorce, tombe de haut le soir où sa fille de seize ans rentre couverte de sang. Celle- ci affirme avoir tué un homme en cas de légitime défense. Elle demande à sa mère d’aller cacher le corps.

« Avec nostalgie, elle se revit enceinte, confiante en l'avenir, rêvant de mille choses pour ce petit être qui grandissait en elle. Depuis, son ange avait tué un homme... » Marion fait tout pour protéger sa fille, même si des éléments vont venir troubler ses certitudes.

« Pourquoi jouait-elle sans cesse avec le feu ? Par besoin d'adrénaline ? De se différencier de sa mère ? Une revanche sur la vie après une année difficile au collège ? Romane n'avait pas la réponse. Sa seule certitude était sa soif de liberté. Être perçue comme une femme indépendante, forte, belle, désirable était devenu sa came. » Romane va mettre ses parents en difficulté bien malgré elle. Mais l’aplomb dont elle fait preuve est stupéfiant. Seule Pauline Carel, avocate un peu spéciale, saura remettre les choses à leur juste place.  

Au final, un roman dévoré en quelques heures. Pétronille Rostagnat a spécifié « à une future fidèle lectrice » dans sa dédicace ; elle ne s’est pas trompée !

lundi 11 novembre 2024

Tata, Valérie Perrin (Albin Michel, 09/2024)


 

Tata, Valérie Perrin (Albin Michel, 09/2024)

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Valérie Perrin signe de nouveau un roman magistral, dont l’intrigue est captivante et rondement menée. L’écriture cinématographique de la romancière permet, de plus, au lecteur de s’immerger dans le récit, comme s’il le vivait depuis l’œil de la caméra. Et ça tombe bien, car Agnès, l’héroïne, est elle- même réalisatrice de films à succès.  

« Célibataire sans enfant, Colette est la sœur de mon père, Jean. Du jour où il est parti, elle a porté le deuil de son frère. Ça a pris tout l'espace. Tout son espace rabougri. Son corps maigre et petit, ses grands yeux noirs qui lui mangeaient le visage, sa cordonnerie, son lit, l'air qu'elle respirait. » Agnès revient sur la période de son enfance, à la suite de l’annonce du décès de sa tante, Colette. Mais celle- ci est déjà morte trois ans plus tôt… Notre héroïne revient donc à Gueugnon, dans le but d’éclaircir cet étrange mystère.

« J'ai le sentiment de ne plus avoir de désirs. D'avoir trop, tellement, mal aimé, que j'ai usé mon capital sentimental. » C’est une femme brisée qui arrive en Bourgogne. Pierre, son ami et acteur l’a quittée pour une actrice plus jeune qu’elle, et elle n’a toujours pas réussi à rebondir. Enquêter sur la double mort de sa tante va la sortir de son état dépressif, et lui permettre de découvrir bien des choses sur elle- même, sur sa propre histoire. Pour Agnès, il s’agira d’une renaissance, à défaut d’être une question de survie.

« Toute mon enfance, j'ai été l'absente des autres. Ceux de mon école ne me voyaient plus à partir du premier jour de congé, et ceux qui habitaient à Gueugnon me retrouvaient dès que la cloche avait sonné le début de leur liberté. » En revenant à Gueugnon, Agnès revient sur l’histoire de sa famille, mais aussi celle de ses amis d’enfance. Ils sont désormais adultes, ayant suivi des parcours de vie différents. Mais les voilà réunis comme si le temps n’avait rien effacé de leur amitié. Pour chacun d’eux, le retour d’Agnès est synonyme d’une page qui se tourne, et d’un avenir peut- être un petit peu plus serein.

Au final, un roman foisonnant d’autant d’histoires qu’il y a des personnages. Les allers- retours entre passé et présent permettent de comprendre comment ces liens multiples se sont construits, emmêlés, démêlés… J’ai eu l’impression de faire, moi aussi, partie de cette bande de Gueugnon. Et le personnage de cette Colette n’est pas prêt de me quitter ! 

lundi 4 novembre 2024

Destination extrême : Château de Dracula, Kim Messier (Editions de Mortagne, 11/ 2023)


 

Destination extrême : Château de Dracula, Kim Messier (Editions de Mortagne, 11/ 2023)

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Une lecture surprenante et parfaite pour Halloween ! Rendez- vous en Transylvanie, dans le château de Dracula, pour un jeu de rôles des plus tordus !

« La caméra s'éteint. Heureuse de ma performance, je m'approche de mon ordinateur et visionne la vidéo. Elle est parfaite ! Je la dépose sur la plateforme et retourne sur ma page d'accueil, un sourire aux lèvres. Cela ne fait que six mois que j'ai ouvert mon compte, et j'ai déjà des tonnes de likes, plus de deux mille abonnés officiels, et plus de cent mille dollars en banque. » Gabrielle est « cosplayer », c’est- à – dire qu’elle fabrique des costumes pour se glisser dans la peau d’héroïnes et participer à des jeux de rôle. Son objectif ? Être suivie par un maximum d’abonnés sur les réseaux sociaux pour continuer à gagner des milliers de dollars.

« En temps normal, je l'aurais repoussé violemment, mais les paroles de Samuel m'ont ébranlée. Je me demande si Jean aurait osé me toucher si je ne faisais pas de contenu érotique. Peut- être que je devrais recommencer à prendre des photos artistiques, pas juste des photos qui exposent mon corps pour attirer des hommes comme Jean sur mon compte OnlyFans. » Gabrielle est piquée au vif lorsqu’un de ses fans lui fait remarquer qu’elle passe plus de temps à faire des vidéos « osées » que de jouer vraiment un rôle. Elle va vouloir montrer qu’il se trompe en partant pour un voyage avec l’agence DATO, qui propose des séjours spécialisés en « tourisme morbide ».

« Les expériences proposées sortent de l'ordinaire. Plus je fouille le site, plus je suis fascinée, surtout lorsque je vois une offre spéciale : un jeu d'évasion immersif qui dure cinq jours dans le château de Bran - aussi appelé château de Dracula, comme il a inspiré l'œuvre éponyme de Bram Stoker - en Roumanie. » Sur place, les participants se retrouvent enfermés dans un château froid et sombre. S’ils veulent en sortir, une seule solution : jouer des scènes, trouver des indices, et retrouver la clé qui leur permettra de sortir. Mais voilà qu’un premier participant décède…

Au final, un roman au suspense incroyable ! J’ai beaucoup aimé l’ambiance gothique qui anime le château ! Le fait qu’on ait le point de vue de Gabrielle puis celui de Philippe m’a énormément plu : cette double vision des événements permet de mieux comprendre l’évolution de l’intrigue. Il faut toutefois prendre en comte qu’il s’agit d’un roman québécois et que certaines expressions ne sont pas toujours compréhensibles ! Mais j’ai passé un très bon moment de lecture « halloweenesque » !  

dimanche 3 novembre 2024

C’était mon oncle ! Yves Grevet (Syros, 10/2006)

 





C’était mon oncle ! Yves Grevet (Syros, 10/2006)

💙💙💙💙💙

Un petit roman jeunesse à mettre en toutes les mains ! Un petit trésor tant par le fond que la forme !

« - Papa, tu dois appeler le commissariat central. C'est sans doute une erreur. Un policier voulait te parler d'un certain Armand Petit qui est mort. Ce n'est pas quelqu'un de notre famille... Papa ? » Le petit Noé, 9 ans, est interloqué le soir où il décroche le téléphone en rentrant de l’école. Il cherche à se rassurer auprès de son papa quand celui- ci rentre du travail, mais peine perdue ; Armand Petit appartient bel et bien à sa famille. C’est l’oncle de Noé !

« Je me souviens qu'il était passionné de poésie. Il me donnait des livres. Il prétendait que ceux qui aiment les poètes ne se sentent jamais seuls. » Noé part à la recherche de son oncle décédé, déboussolé par le fait qu’il n’en a jamais entendu parler… Il découvre un membre de sa famille avec qui il a tant de points communs, dont celui, essentiel, d’aimer la poésie.

« Il l'avait choisie, sa vie de clochard, et sans se préoccuper de la peine qu'il causait aux gens de sa famille. » Noé va profiter des vacances pour aller séjourner chez sa grand- mère, toujours dans l’espoir d’en apprendre plus sur cet oncle qui lui ressemblait tant. Avec son meilleur ami, ils vont remonter le fil de la vie de cet inconnu, histoire de comprendre ce qui l’a mené à vivre dans la rue.

Au final, une histoire très émouvante qui traite de sujets graves : le rejet, la vie dans la rue, la différence et la solitude. L’ajout d’extraits de poèmes d’auteurs célèbres est un petit plus appréciable pour faire comprendre aux plus jeunes que la littérature peut apporter beaucoup plus qu’une évasion purement fictionnelle.