mercredi 29 juillet 2020

Lunisia Tome 2 : Orage, Loïs Smes

Lunisia Tome 2 : Orage, Loïs Smes (Elixyria, 07/2020)

★★★★★

J’avais été agréablement surprise par ce que proposait l’auteure, Loïs Smes, dans le tome 1 de cette duologie, et j’ai pu constater avec plaisir que la suite (et fin) a tenu toutes ses promesses.
Nous retrouvons donc nos personnages de départ, même si dans le début de ce tome, l’intrigue est centrée sur le couple formé par Chloé et son mystérieux « Thunder ». Celui- ci est toujours obsédé par son désir de vengeance et il va entraîner la jeune scientifique dans une odyssée ponctuée de personnages peu fréquentables et de lieux dangereux. Et sachant que ses jours sont désormais comptés, il ne fera aucun cadeau à ceux qui se mettront sur son chemin, semant des cadavres aussi bien en France qu’aux Etats- Unis.
Pour les aider dans leur recherche de la vérité, ils vont engager une mercenaire, Elie. Avec ses connaissances en informatique et son goût pour le risque, elle va entraîner notre duo dans un périple aux nombreux rebondissements plutôt inattendus et durant lesquels quelques masques vont tomber…

Vous l’aurez compris, le rythme va à cent à l’heure. Il n’y a aucun répit, aucune certitude dans le récit qui fera deviner l’issue de l’histoire au lecteur avant les dernières pages !
La plume de Loïs Smes, une nouvelle fois, fait mouche en plaçant des expressions ironiques au cœur des questionnements existentiels : « Elle m'a accepté, avec mes casseroles. A mon niveau, c'est carrément une usine Tefal. » La cruauté de l’Homme est considérée avec recul.

Personnellement, j’ai adoré le personnage d’Elie, et si l’auteure lit cette chronique, j’aimerais qu’elle sache que j’adorerais lire un roman dans lequel elle tiendrait le premier rôle !!!

Bref, une duologie que je ne peux que vous recommander si vous aimez le « romantic suspens », car il sort vraiment du lot !

dimanche 26 juillet 2020

Juste après la vague, Sandrine Collette

Juste après la vague, Sandrine Collette (Denoël, 2018)

★★★☆☆

Sandrine Collette sait prendre son lecteur à la gorge dès le début de ses histoires. Les premières pages de ses romans vous plongent directement dans une ambiance oppressante : ici, le dérèglement climatique a entraîné une montée des eaux irrémédiable. La Terre s’efface chaque jour un peu plus, laissant peu de place aux êtres terrestres.

A Levet, une famille de onze personnes est la seule survivante après qu’une vague titanesque a été soulevée suite à l’effondrement de l’un des pans du volcan situé à proximité. Leur maison a été sauvegardée parce qu’elle se situait en hauteur. Mais l’eau continue à monter, inexorablement. A l’est, les terres sont plus hautes et pour les parents, il devient évident qu’il va falloir tout quitter pour s’y rendre afin de pouvoir survivre.

Mais voilà : sur la barque de Pata, le père, il n’y a pas de place pour tout le monde. Il va falloir effectuer un choix parmi les enfants : qui emmener ? Qui laisser ?  
Comment va réagir la mère, Maddie face à cette situation : une mère peut- elle choisir l’enfant qu’elle va sauver ? Celui qu’elle va abandonner ?

La course à la survie va commencer ; pour ceux qui sont partis, comme pour ceux qui sont restés. « Et ce n'est rien de dire qu'il manque un ou deux battements de cœur en les entendant rugir de la sorte, car il s'est habitué au malheur, il sait que les mauvaises nouvelles profitent souvent de l'absence pour se faire jour. »
Le malheur, il est omniprésent et l’auteure est douée pour faire ressentir le panel de sentiments qui lui appartiennent, mais j’ai regretté des longueurs dans certaines scènes, des lourdeurs qui ont parfois écarté mon esprit de la lecture. Pourtant, j’ai été prise aux tripes dès le début par le choix cornélien imposé aux parents…

Bref, un thriller psychologique oppressant à lire en prenant son temps…

vendredi 17 juillet 2020

Sous le soleil de Key West, Priscilla Oliveras

Sous le soleil de Key West, Priscilla Oliveras (Editions L'Archipel, 07/2020)

★★★☆☆

Voilà une comédie romantique parfaite pour l’été : des personnages attachants, une histoire pleine de bons sentiments, ainsi que quelques remous liés à une confrontation entre divers individus. Allongez- vous sur votre transat, gardez un thé glacé à portée de main et laissez- vous porter par l’écriture fluide de l’auteure.

Nous sommes sur le tarmac de l’aéroport de Key West. Sara, la valise encore à la main, vient tout juste de descendre de l’avion et s’exclame dans son téléphone : son petit- ami, Ric, lui annonce qu’il lui fait faux- bond à la dernière minute. Non, il ne viendra pas la rejoindre pour cette semaine de vacances durant laquelle Sara était censée le présenter à sa famille. Pour la jeune femme, c’est la catastrophe. Vilain petit canard de la portée, cette influenceuse mode et beauté sur les réseaux sociaux a toujours été complexée par l’appartenance de sa famille au milieu professionnel de la médecine. Comment faire le poids face à un chef de service de chirurgie pédiatrique, un chirurgien cardiaque et un orthodontiste ? Aux yeux de ses parents et de ses frères et sœurs, Sara n’a pas de « réelle » position professionnelle raisonnable ni stable. Leur présenter un fiancé était pour elle une façon de faire preuve d’une stabilité sociale convenue et attendue.
Mais son projet tombe à l’eau…

A quelques pas de là, Luis, sapeur- pompier, assiste à la scène. Il a une semaine de vacances devant lui dont il ne sait que faire. Sara croise son regard. Une idée illumine son esprit : et si elle l’embauchait pour jouer le gendre idéal ?
Aussi surprenant que cela paraisse, Luis accepte…

« Luis aurait voulu en cet instant être n’importe où sauf devant sa mère, qui l’attendait de pied ferme afin de le cuisiner dans les règles de l’art. Elle semblait avoir un radar intérieur capable de démêler le faux du vrai ; le gouvernement américain aurait payé une fortune pour en posséder un semblable. »

Si Sara sauve les apparences, la situation n’est pas de tout repos : la famille de Luis est connue dans toute l’île. Il va falloir jouer de prudence pour éviter que le petit jeu mené par le couple ne se révèle aux yeux de tous !

Surtout que Luis ne passe pas inaperçu. Sara ne reste pas longtemps insensible au charisme de ce playboy aux airs de Vince Diesel. « Son corps musclé, rayonnant de virilité, lui procurait de délicieux frissons de plaisir, même si elle était consciente que ce n’était qu’une mise en scène. »

Le passé de l'un et de l'autre va revenir les hanter et les empêcher de prendre des décisions. J'ai regretté des réactions un peu trop convenues et des passages introspectifs un peu trop répétitifs. Mais ce n'est pas le genre de lecture que l'on choisit pour se faire des nœuds au cerveau.

Luis succombera-t-il ? Et Sara ? A vous de le découvrir sous vos lunettes de soleil !

lundi 13 juillet 2020

Il était deux fois, Franck Thilliez

Il était deux fois, Franck Thilliez (Fleuve noir, 06/2020)

★★★★★

J’étais sortie de la lecture du précédent thriller de Thilliez, Le Manuscrit inachevé, avec un avis plus que mitigé. Je me suis tout de même laissée tenter par Il était deux fois, dans lequel l’auteur reprend des éléments du thriller précédent et les exploite d’une autre manière, tout en explicitant certaines zones d’ombres (et complexes) de celui- ci. Et cette fois, j’ai pleinement adhéré au récit !

« On ne vous a jamais dit que les auteurs de fiction s’inspiraient des faits divers ? Qu’ils avaient leurs sources dans la police, dans les palais de justice, et qu’ils racontaient des histoires encore plus vraies que nature ? »
Gabriel Moscato, ancien gendarme, va flirter avec la fiction. Le voilà qui se réveille un matin de novembre 2020 dans la chambre 7 de l’hôtel des Falaises, à Sagas. Or il est persuadé d’être arrivé là en avril 2008, et d’avoir dormi dans la chambre 29. Que s'est- il donc passé?

Le thème de la mémoire est de nouveau exploité ici, ainsi que celui de la disparition soudaine et irrésolue de personnes, puisque nous avons une jolie jeune fille de dix-sept ans qui disparaît alors qu’elle était en pleine séance de sport (donc comme dans Le Manuscrit inachevé). Il s’agit de la fille de Gabriel Moscato, lequel réalise en ce matin de novembre 2020 qu’il a tout oublié des douze années d’enquête qu’il a menée, à la recherche désespérée de son enfant...

Le lecteur va donc remonter le temps et les pistes de l'enquête avec lui, (re) découvrant des éléments perturbants liés à la disparition de jeunes personnes mais aussi aux extravagances du domaine artistique. C'est un récit captivant, effrayant aussi car vraisemblable, qui ne peut vous laisser indifférent. La plume habile de Franck Thilliez fait mouche.

Personnellement, la fin m’a glacé le sang et je pense qu’elle va me hanter longtemps…

vendredi 10 juillet 2020

Lunisia, Tome 1 : Tonnerre, Loïs Smes

Lunisia, Tome 1 : Tonnerre, Loïs Smes (Elixyria, 03/2020)

★★★★★

Voilà un roman au scénario vraiment original et inattendu ! Je suis allée de surprise en surprise au fil des pages ! Rédiger une chronique dans ce cas devient bien compliqué, tant il est primordial que chaque futur lecteur puisse bénéficier lui aussi de l’effet de surprise !
Alors plutôt que de vous parler de l’intrigue, je vais vous parler des trois personnages principaux, parfaitement construits par l’auteure au point qu’ils en deviennent attachants.

Le premier, le plus marquant, se nomme Haze. Un prénom étrange pour une jeune fille qui ne l’est pas moins…  « Je ne m’inspirais que du dégoût. Un dégoût violent, physique comme moral. Passant de garçon manqué à fille manquée, je n’étais plus que ça : manquée, ratée, loupée. Un ersatz d’identité ambivalente. » Âgée d’une vingtaine d’années, Haze se cherche, perdue depuis sa plus jeune enfance durant laquelle l’absence de côté « midinette » dérangeait son père. L’adolescence a été compliquée elle aussi, ponctuée d’actes de rébellion. Maintenant que l’âge adulte est venu, il est temps pour Haze de savoir qui elle est et ce qu’elle veut.
La découverte d’une fleur mystérieuse, appelée Lunisia – Atlis, aux pouvoirs dits exceptionnels, et dont le laboratoire familial est en train d’exploiter le potentiel, serait – elle capable de fournir un remède au mal- être de la jeune femme ?

Sa meilleure amie, Chloé, chercheuse dans le domaine biologique, en a l’intuition. Cette jeune femme douce et attentive est à l’affût de toute solution qui permettrait à Haze de ne plus sombrer dans la dépression. Son amitié exclusive la pousserait à aller bien loin d’ailleurs…

Le troisième protagoniste se nomme Ben. Secrètement amoureux de Haze, il est lui aussi prêt à tout pour lui redonner le sourire. Il travaille avec Chloé, au laboratoire créé jadis par le grand- père de Haze. Pour lui aussi la Lunisia – Atlis aurait peut- être des propriétés en mesure de résoudre le mal- être de celle qu’il chérit, même si, en son for intérieur, il souhaite qu’elle reste la même.

Au final, c’est un beau roman sur l’acceptation de soi, mais aussi sur les préjugés que véhiculent notre société ; sur ce doigt pointé sur les personnes qui « n’entrent pas dans le moule » et qui déclenche tant de mal- être. Le récit provoque tout un tas d’émotion, jusqu’aux dernières pages, terriblement poignantes… 
J’ai hâte de lire la suite !

mardi 7 juillet 2020

Les couloirs démoniaques, Jean - Marc Dhainaut

Les couloirs démoniaques, Jean - Marc Dhainaut (Taurnada, 07/2020)

★★★★★

Nous sommes en 2002. Alan Lambin et Mina Arletti, enfin en couple après s’être tourné autour durant les trois précédentes enquêtes, reçoivent Paul Belvague, leur ami de longue date. Celui- ci, professeur de physique, regrette de ne pas avoir pu mener une expérimentation à son terme lors de l’enquête conduite en 1987 dans un hôpital désaffecté situé dans le Nord et construit au- dessus d’une galerie minière qui avait connu une grave tragédie (voir « Les galeries hurlantes »). Alan en était ressorti traumatisé par cette expérience. Lui qui se définit comme une personne menant des « recherches voulant démontrer l'existence de fantômes où il y en avait vraiment, mais aussi prouver leur absence là où beaucoup affirmaient le contraire », s’était retrouvé confronté à des forces obscures d’une violence jusque-là inconcevable pour lui.

En ce jour du 2 février 2002, Paul insiste auprès d’Alan pour aller mener une dernière investigation, au « Foyer des Galibots », construit à son tour sur les ruines de l’hôpital désaffecté du Nord. Cette maison de retraite en effet a dû fermer après avoir été le siège de plusieurs suicides hautement improbables chez les pensionnaires, pour la plupart, invalides. Le personnel soignant a témoigné par ailleurs, avant qu’on lui enjoigne de se taire, avoir été témoins de phénomènes étranges, et surtout, terrifiants : cris d’enfants, portes qui claquent, griffures par des mains invisibles…

Mais Alan, à soixante ans, aspire à une retraite bien méritée. Et ce à quoi il a assisté en 1987, dans les galeries sous-terraines de l’hôpital désaffecté ne lui donne pas envie d’y retourner. Mais c’est sans compter l’insistance de Paul et de sa chère Mina… Alan, évidemment, va se laisser convaincre d’y retourner une dernière fois.

Sur place, il tente, grâce à la plume sarcastique de son créateur, Jean-Marc Dhainaut, de dédramatiser la situation :  « - On ne risque pas de tomber sur des drogués?
- Si, répondit Alan, et peut-être même sur des fantômes, figure- toi.
- C'est pas drôle.
- Mais vous savez à quoi on ressemble, là, tous les trois ? Ajoutez un chien et une cinquième personne et on serait prêts pour une aventure du "Club des cinq". »

Mais très vite, l’humour fait place à une tension qui monte crescendo. Les phénomènes surnaturels s’enchaînent à un point tel que la réalité et un certain monde parallèle se mélangent. Même ce charlatan d’Erwan Diwen, venu sur place lui aussi, accompagné de son fils et de la petite- amie de celui- ci, Meghan, mais dans le but de réaliser un reportage truqué pour la télévision, va se retrouver piégé à son propre jeu.

Les découvertes que feront nos trois amis vont s’avérer dramatiques, et Alan va bien avoir besoin d’un coup de pouce pour pouvoir venir à bout de ce qui sera sa dernière enquête. Pour le coup, sa retraite sera bien méritée !

Je referme ce roman avec une pointe de nostalgie, m’étant attachée à Alan et sa compagne Mina. La plume de Jean- Marc Dhainaut m’a encore une fois fait frémir ! Et j’espère que la relève proposée par l’auteur sera à la hauteur !!!

samedi 4 juillet 2020

Kid au 1er sommet des animaux, Gwenaël David - illustrations Simon Bailly

Kid au 1er sommet des animaux, Gwenaël David - illustrations Simon Bailly (Hélium, 03/2020)

★★★☆☆

Paris en 2030. Kid, élève en 6e, a été désignée pour représenter l’espèce humaine au Premier Sommet des Espèces organisé dans la capitale. Cette réunion de tous les habitants de le planète, humains et animaux, tous représentés par un seul de leur spécimen, a été mise en place car il y a urgence : il faut absolument réussir à décider d’un partage équitable des ressources de la planète.

Arrivée à la réunion, c’est d’abord la stupeur qui s’empare de la jeune adolescente : la voilà entourée de tous les animaux de la Création, de la girafe à l’araignée, du requin- scie aux virus les plus petits.

Chacun a son mot à dire, mais ce ne sont que des récriminations contre l'Homme. Kid se sent mal à l’aise. Elle prend véritablement conscience que c’est à cause de l’espèce humaine que la plupart des animaux sont en souffrance… Voilà de biens lourds reproches pour une fille de onze ans. Que va-t-elle bien pouvoir écrire dans son article ?

« Nous savions tous qu’il y avait grand péril et profonde injustice envers les autres êtres vivants de cette planète, nous en étions presque tous conscients, inquiets, tristes ou abattus, tandis que les puissants achevaient tranquillement de détruire ce qu’il restait, plus que jamais à leurs profits. Kid en parlerait mieux, elle qui n’a eu de cesse de rappeler à tous que chaque être vivant a sa place ici, et que c’est le droit fondamental des occupants de la Terre. »
Mais qui veut bien l’entendre ?

Alors que chacun souhaite tirer la couverture sur son espèce, un « attentat » va avoir lieu. La solidarité va être plus que nécessaire, d’un coup.

Un roman jeunesse sympathique, sur le thème de l’écologie et du respect envers les espèces animales. Il va certainement plaire aux lecteurs, de l’âge de Kid, qui se sentent engagés à minima pour la protection de la planète. J’ai regretté l’absence d’information sur le passé de Kid qui aurait permis de développer davantage d’affect pour le personnage. De même, les dialogues sont relativement plats et le manque d’actions inattendues a tendance à rendre certains passages ennuyeux.
Ceci dit, les illustrations de Simon Bailly sont de qualité et donnent un petit peu de dynamisme à l’ensemble du livre.

Un roman engagé à mettre entre les mains de nos petits « écolos » !

vendredi 3 juillet 2020

Section Némésis, tome 1, Charlie Genet

Section Némésis, tome 1, Charlie Genet (Elixyria, 06/2020)

★★★★★

« Qui dit éternelle ne dit pas immortelle. » C’est en croisant la route du séduisant Samaël qu’Eve, une jeune infirmière, va apprendre qu’elle est la descendante d’une sombre créature aux pouvoirs diaboliques. Ces dons sont héréditaires et ils la prédestinent à un avenir bien noir, qui n’est pourtant pas fait pour lui déplaire… Samaël, ce démon, est en effet bien charismatique, et les promesses qu’il lui fait sont des plus alléchantes !

Mais un jour, alors qu’elle se met en danger pour lui, la voilà prise en charge par la section Némésis, une escouade militaire secrète d’êtres surnaturels, qui va chercher à la mettre à l’abri des forces obscures et à la former afin qu’elle puisse gérer ses puissants pouvoirs. Pour ces hommes et ces femmes, dont la plupart ont le don de se transformer en animal, leur job est «de maintenir l'équilibre entre le monde surnaturel et l'humanité » et ils l’exercent avec bravoure.
Parmi eux, Luc, un polymorphe au comportement bestial mais aussi au regard envoûtant…
Une attirance réciproque va s’installer entre Eve et Luc, mais pour qu’ils puissent se lier l’un à l’autre, il va falloir faire table rase des souffrances du passé qui remontent à la surface suite à la découverte d’un complot bien macabre…

J’aime décidément beaucoup la plume et le style de Charlie Genet. Elle sait très bien, à chaque roman, me faire entrer dans son univers imaginaire peuplé de créatures étranges. J’ai trouvé ici les personnages attachants ; que ce soit Eve et Luc, les principaux protagonistes ou ceux qui les entourent comme Sean et Ethan. Je suis donc ravie par le fait que cette saga soit constituée de quatre tomes ; j’en ai encore trois à lire !