Kid au 1er
sommet des animaux, Gwenaël David - illustrations Simon Bailly (Hélium, 03/2020)
★★★☆☆
Paris en 2030. Kid, élève en 6e,
a été désignée pour représenter l’espèce humaine au Premier Sommet des Espèces organisé
dans la capitale. Cette réunion de tous les habitants de le planète, humains et
animaux, tous représentés par un seul de leur spécimen, a été mise en place car
il y a urgence : il faut absolument réussir à décider d’un partage
équitable des ressources de la planète.
Arrivée à la réunion, c’est d’abord
la stupeur qui s’empare de la jeune adolescente : la voilà entourée de tous
les animaux de la Création, de la girafe à l’araignée, du requin- scie aux
virus les plus petits.
Chacun a son mot à dire, mais ce ne sont
que des récriminations contre l'Homme. Kid se sent mal à l’aise. Elle prend véritablement conscience que c’est
à cause de l’espèce humaine que la plupart des animaux sont en souffrance…
Voilà de biens lourds reproches pour une fille de onze ans. Que va-t-elle bien
pouvoir écrire dans son article ?
« Nous savions tous
qu’il y avait grand péril et profonde injustice envers les autres êtres vivants
de cette planète, nous en étions presque tous conscients, inquiets, tristes ou
abattus, tandis que les puissants achevaient tranquillement de détruire ce qu’il
restait, plus que jamais à leurs profits. Kid en parlerait mieux, elle qui n’a
eu de cesse de rappeler à tous que chaque être vivant a sa place ici, et que c’est
le droit fondamental des occupants de la Terre. »
Mais qui veut bien l’entendre ?
Alors que chacun souhaite tirer la
couverture sur son espèce, un « attentat » va avoir lieu. La
solidarité va être plus que nécessaire, d’un coup.
Un roman jeunesse sympathique, sur le
thème de l’écologie et du respect envers les espèces animales. Il va
certainement plaire aux lecteurs, de l’âge de Kid, qui se sentent engagés à
minima pour la protection de la planète. J’ai regretté l’absence d’information
sur le passé de Kid qui aurait permis de développer davantage d’affect pour le
personnage. De même, les dialogues sont relativement plats et le manque d’actions
inattendues a tendance à rendre certains passages ennuyeux.
Ceci dit, les illustrations de Simon
Bailly sont de qualité et donnent un petit peu de dynamisme à l’ensemble du
livre.
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