Orgueil et préjugés, Jane Austen (1813)
💛
Voilà des années que l’on me répète qu’il faut
que je lise ce classique de la littérature sentimentale anglaise. Je m’y suis
donc plongée à l’occasion d’un challenge de lecture étant donné qu’il
correspondait parfaitement avec l’un des éléments proposés.
Malheureusement, on ne peut pas dire que le
charme ait opéré sur moi…
« Le bonheur, dans le mariage, n'est que l'effet du hasard : les
personnes ont beau sympathiser avant de se marier, elles changent toujours trop
tôt, et selon moi, il est bon de connaître aussi peu que possible les défauts
de celui avec lequel vous devez passer votre vie. » Je reconnais bien volontiers que ce genre de réflexions qui ponctuent le
récit m’ont fait sourire. J’adore la dérision. Mais dans le cas présent, c’est
bien la seule chose qui m’a permis de lire (mais de manière poussive) les 105
premières pages du roman. Au- delà, c’en était de trop.
J’ai trouvé le style ampoulé, vieillot, avec des phrases qu’il faut lire
trois fois pour se rendre compte qu’elles expriment le contraire de ce que l’on
avait compris à la première lecture.