La Lune et l’Ebène, Quentin R. Guillen (Livresque éditions, 01/2020)
💙💙💙
J'ai aimé me balader avec Dionys, Guibert et
Mi, dans un univers fantasmagorique peuplé d'étranges créatures aux noms
étonnants : le graoully, le bahamut, la manticore et d’autres encore.
Ne cherchez pas un référent terrien, c’est inutile ! Tout ce petit monde
évolue dans un univers imaginaire où les peuples ont des mœurs très variables mais
des représentants souvent ridicules et des problèmes sociétaux souvent
identiques aux nôtres.
L’histoire de nos aventuriers est ici racontée
par l’une d’entre eux, Mi, l’esprit de la Lune, et cela à la première personne
du singulier. Cette omniscience du narrateur, mêlant point de vue externe et
interne, est originale car elle donne l’impression au lecteur de jouer avec le
récit : Mi le raconte, et choisit d’y jouer un rôle actif (ou non) :
tout peut arriver !
Entre Dionys, barbare qui frappe avant de
réfléchir, et Guibert, grand dadais niais pour qui elle a un petit faible, Mi a
bien des soucis à se faire à leurs côtés…
Ce premier roman d’un jeune auteur tarnais est
vraiment surprenant. Sa plume est élégante tout en étant loufoque ! Quelques
éléments seraient perfectibles, comme la consistance des personnages, un peu
trop éthérée à mon goût ; ainsi que dans l’équilibre entre scènes d’actions
et moments calmes où l’introspection respective des personnages est un peu trop
souvent passée sous silence. Mais l’auteur a le mérite de proposer un univers
inédit et très bien écrit !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.