Tout ce que je voulais, c’était courir, Anaïs Quemener (Flammarion, 04/2024)
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Lire ce témoignage était pour moi une
évidence, car tout comme Anaïs Quemener, j’éprouve une réelle passion pour le
marathon. Bien sûr, je suis très loin d’avoir son niveau, et j’ai la chance de
ne jamais avoir à lutter contre un cancer, mais je me suis retrouvée dans l’expression
de son attachement à cette distance exigeante.
« Courir est toujours un moment de joie.
D'ordinaire, l'effort me galvanise et décuple mes sens. J'assimile mon
environnement avec plus d'intensité. L'air que je respire. L'odeur des fleurs
qui varie en fonction des saisons. » Anaïs a découvert la course très tôt, grâce à
un père et un grand-père eux-mêmes coureurs. Le cross du Courrier de l’Ouest
est même une institution familiale : tout le monde y participe ! En
grandissant, courir va devenir aussi vital que respirer, et viser la première
place va être un challenge sans cesse renouvelé.
« J'ai entendu
"chimiothérapie", "radiothérapie" ou encore
"mastectomie", des mots familiers pour l'aide- soignante que je suis
mais qui, je le pensais, ne me concernerait jamais si directement. » Anaïs est devenue
aide- soignante, et c’est en faisant part d’une grosseur à un médecin de son
service qu’elle va découvrir qu’elle porte, à l’âge de 24 ans, une tumeur au
sein. Ses projets sportifs vont en prendre un coup. Mais malgré les avis
négatifs, elle va continuer à courir, coûte que coûte.
« Je venais de découvrir ma discipline,
j'en étais sûre, une passion qui allait m'animer pour un paquet d'années. J'ai
tout de suite aimé cette part d'inconnue, de jeu, voir les kilomètres défiler
et ne pas savoir si l'allure et le corps vont tenir jusqu'au bout. » Anaïs a goûté au
marathon et, une fois sortie d’affaire niveau santé, elle va tout faire pour
retrouver son niveau, et même convoiter les Championnats de France de la
distance, qu’elle va remporter en 2016.
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