L’étoile du soir, Siècle Vaëlban (Albin Michel, 09/2023)
🌟🌟🌟🌟🌟
Parfois me vient l’envie de m’émerveiller comme une enfant en lisant un
roman jeunesse, et ma foi, celui- ci a rempli la mission haut la main !
Cap sur l’Inde !
« Hemadri ! Un lieu sacré - Kinjal peut le
sentir dès qu'elle s'avance sous la canopée : elle entre alors dans un autre
monde, un monde gorgé de vie, de bruits et de senteurs, le monde des arbres et
celui des esprits. » La petite Kinjal passe son temps libre entre la forêt et la
montagne qui ceignent la masure de ses parents. Elle est en communion avec les
éléments qui l’entourent, mais cela ne l’empêche pas d’être la meilleure élève
de sa classe.
« Les poings sur les hanches, Kinjal se
campe sur ses deux pieds, renverse la tête en arrière et rugit pour saluer les
esprits. Elle leur offre son mot talisman : libre, libre, libre ! »
La liberté
est un doux rêve pour les enfants de sexe féminin nés dans les familles pauvres :
les parents suent sang et eau pour constituer une dot acceptable pour leurs
filles qui quitteront le domicile dès qu’un prétendant se présentera.
« Le vrai courage, c'est de dire au
revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer. » Kinjal, petite fille au début du récit, va
grandir par la force des éléments : sa sœur, perfection incarnée, va
souffrir d’une étrange maladie et la panthère des neiges, croisée au hasard d’un
chemin, lui laisser un cadeau aux lourdes conséquences.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.