La dernière allumette, Marie Vareille (Le Livre de Poche, 04/2025)
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J’avais
été tentée par ce roman au moment de sa sortie, et puis le temps a passé,
d’autres livres ont eu la priorité et je l’ai oublié. Sa sortie en poche et une
nouvelle « hype » sur les réseaux sociaux à cette occasion m’ont poussée
à le lire. Et j’en suis ravie !
« Alors pour qu'on soit heureux tous
les quatre, pour pas que Papa soit en colère, j'invente des histoires dans le
bureau du docteur Hassan. J'invente des histoires dans ma tête, quand je parle
à Gabriel, à Maman, aux autres enfants de l'école. » Abigaëlle est une
petite fille surdouée qui a le malheur de vivre dans une maison où la violence
est quotidienne. On la découvre par le biais d’un récit rétrospectif qu’elle
mène depuis le couvent dans lequel elle s’est réfugiée une fois adulte, mais
aussi grâce à des extraits du journal intime qu’elle a rédigé naguère.
« Peut- être est- ce une loi fondamentale de l'univers que la
lumière et l'obscurité cèdent toujours à la tentation de se fondre l'une dans
l'autre. » Gabriel, le grand frère, a fui sa famille, à peine majeur. Il est devenu
un artiste reconnu pour la beauté de ses dessins, malgré la noirceur qui habite
son âme. Et puis il rencontre Zoé, toujours souriante, toujours joyeuse.
Réussira-t-elle à redonner le sourire au jeune homme ?
« Avoir des remords, même sincères, n'a rien à voir avec le fait
d'assumer ses responsabilités et de prendre des mesures concrètes pour
canaliser sa violence et protéger ceux qui en sont victimes. » Le docteur Garnier,
psychiatre à l’aube de sa retraite, accueille, lui, une patiente chaque
vendredi à 17h. Très vite, il se rend compte qu’elle est victime de violences
conjugales. Comment l’aider ?
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