Celle qui dit vrai, Véronique Petit (Rageot, 06/2024)
💙💙
Ce
sont des extraits publiés sur Babelio qui m’ont poussée à lire ce roman jeunesse.
J’aimais la poésie des mots et les métaphores utilisées. Cap sur Etretat où la
famille de Mya essaie de se reconstruire après un drame qui leur a fait quitter
la capitale.
« Et d'ailleurs, c'est vrai que j'en veux à ma mère, mais pas pour
ces choses- là.
Non, pas pour ces choses- là. » La mère de Mya a avoué un meurtre et a été emmenée
en prison. Ses enfants sont sous la charge de leur oncle, Théo, qui tente de
maintenir une vieille auberge à flot.
« Des yeux attentifs, attentionnés, transperçants, bouleversants.
Des yeux qui se sont attardés dans les miens, qui ont pris le temps de faire
connaissance. » Mya, qui vient d’entrer au lycée, essaie de maintenir une distance
maximale avec sa famille. Et voilà qu’elle craque pour un locataire de l’auberge,
le beau Grégoire, professeur de mathématiques.
« Ce n'était pas parce qu'on était belle qu'on était heureuse.
Ma preuve, ma mère était belle.
Mais pas heureuse. » La question de l’apparence est primordiale à l’adolescence. Mya se
cherche, se compare à sa mère, se compare aux autres filles de son groupe d’amis,
mais ne se plaît pas. Elle aimerait qu’on la remarque pour sa beauté. Jusqu’où est-elle
prête à aller ?
Au final, un récit qui m’a un peu perdue entre les allers- retours dans le temps. Je n’arrivais pas à comprendre le rôle de chacun des protagonistes. Il a fallu la toute fin pour j’intègre les tenants et aboutissants de l’intrigue générale. Un roman intéressant toutefois sur le mal- être adolescent et la place de chacun au sein d’une famille.
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