jeudi 17 juillet 2025

Celle qui dit vrai, Véronique Petit (Rageot, 06/2024)

 



Celle qui dit vrai, Véronique Petit (Rageot, 06/2024)

💙💙

Ce sont des extraits publiés sur Babelio qui m’ont poussée à lire ce roman jeunesse. J’aimais la poésie des mots et les métaphores utilisées. Cap sur Etretat où la famille de Mya essaie de se reconstruire après un drame qui leur a fait quitter la capitale.

« Et d'ailleurs, c'est vrai que j'en veux à ma mère, mais pas pour ces choses- là.
Non, pas pour ces choses- là. »
La mère de Mya a avoué un meurtre et a été emmenée en prison. Ses enfants sont sous la charge de leur oncle, Théo, qui tente de maintenir une vieille auberge à flot.

« Des yeux attentifs, attentionnés, transperçants, bouleversants. Des yeux qui se sont attardés dans les miens, qui ont pris le temps de faire connaissance. » Mya, qui vient d’entrer au lycée, essaie de maintenir une distance maximale avec sa famille. Et voilà qu’elle craque pour un locataire de l’auberge, le beau Grégoire, professeur de mathématiques.

« Ce n'était pas parce qu'on était belle qu'on était heureuse.
Ma preuve, ma mère était belle.
Mais pas heureuse. »
La question de l’apparence est primordiale à l’adolescence. Mya se cherche, se compare à sa mère, se compare aux autres filles de son groupe d’amis, mais ne se plaît pas. Elle aimerait qu’on la remarque pour sa beauté. Jusqu’où est-elle prête à aller ?

Au final, un récit qui m’a un peu perdue entre les allers- retours dans le temps. Je n’arrivais pas à comprendre le rôle de chacun des protagonistes. Il a fallu la toute fin pour j’intègre les tenants et aboutissants de l’intrigue générale. Un roman intéressant toutefois sur le mal- être adolescent et la place de chacun au sein d’une famille. 

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