Plus grand que le ciel, Virginie Grimaldi (Flammarion, 05/2024)
💙💙💙💙
Après
trois romans aux thèmes assez lourds, j’ai eu envie de me ressourcer avec une
histoire pavée de bons sentiments. J’étais sûre que Virginie Grimaldi saurait
me remonter le moral avec sa plume particulièrement sensible.
« Je ne sais pas trop à quoi ça sert, tout ça. A chaque fois, je me
dis que c'est la dernière. Et je reviens. Tout ça pour causer tout seul et
faire un chèque à la fin. Ça fait cher le monologue. » Vincent est dépressif.
Il n’a goût à rien. Il se retrouve à suivre une psychothérapie auprès du docteur
Chaumet sur la demande de sa maison d’édition.
« Les routines matinales sont très personnelles : certaines
personnes font du yoga, d'autres vont aux toilettes avec un journal ; Elsa,
elle, avait envie de crever. Chacun son truc. » Elsa vient de perdre
son père et elle n’arrive pas à surmonter son deuil. Elle aussi est amenée à
consulter le docteur Chaumet. Et c’est là, dans la salle d’attente de ce
médecin, qu’elle va rencontrer Vincent.
« S'il y a bien un super- pouvoir que j'aurais voulu garder de
l'enfance, c'est celui – là : donner autant d'importance aux petites joies
qu'aux grands chagrins. » Gérer ses émotions est délicat car nous sommes tous
différents face aux épreuves de la vie et face aux conséquences induites par
les traumatismes du passé. Quand Elsa et Vincent se rencontrent, ils vont se
méfier l’un de l’autre, et évidemment, se détester d’abord. Pour mieux s’apprivoiser
ensuite…
Au final, une histoire touchante avec des passages qui m’ont occasionné de sacrés éclats de rire. Elsa et Vincent sont terriblement touchants et on peut facilement s’identifier à l’un ou à l’autre selon notre propre histoire. Un livre qui ne peut laisser personne indifférent.
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