Valse froide, Pierre Thiry (auto- édition, 02/2022)
💙💙💙💙💙
Trop bien, ce petit bouquin ! En trois nouvelles, Pierre Thiry a su m’emmener
dans un univers à la fois poétique et moqueur ! La première nouvelle,
éponyme, souffle une ode à la nature et à la musique sur un fond dramatique, la
deuxième, « Lia Métonymie » vous emmène sur un pas léger de danse
dans des voyages éthérés et littéraires (avec un joli clin d’œil au premier
récit !), et la dernière, « La Plume rebelle », prend des
allures de fabliau des temps nouveaux.
« Sous ses yeux, un homme était étendu, un cadavre, froid dans la
matinée froide. C'était un sinistre matin d'hiver glacial. Alors elle regardait
dans le ciel les nuages mimer la valse de Berlioz. Pourquoi ce cadavre était-
il étendu dans cette prairie ? La petite fille l'ignorait, mais elle était
résolue à enquêter pour l'apprendre. » Cette petite
fille, c’est Eve, que l’on retrouve adulte, artiste- plasticienne. Cette jeune
maman contemplative est en admiration devant sa petite fille de quatre ans tout
en se questionnant ; saura-t-elle la protéger des drames de la vie ?
« Ce jardin est splendide. Des effluves de beauté imprègnent le
décor. Tu entres dans un univers romanesque. Tu passes au travers d'épisodes
qui te débordent. Soudain, au milieu du parc, un livre qui traîne t'attire.
Est- ce l'objet de tes rêves ? » Est- ce ici
la métonymie adressée au lecteur, tenant l’objet de ses rêves dans ses propres
mains ?
« Il était beau, Léon. Il avait de la prestance, de l'aisance, de
l'assurance. Quand il passait, elles gloussaient toutes. » Sacré Léon ! Il m’a bien fait sourire celui – là ! Même s’il
finit en cocotte, on va encore longtemps parler de lui !
Au final, un recueil savoureux, à lire pour un moment 100% plaisir !
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