Par le grelot des lutins, Stéphanie Roselière (Elixyria, 12/2021)
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On reparle des liens ? Alors ici, j’ai hésité entre les prénoms des rennes du Père Noël (vous les connaissez, vous ? Tonnerre, Furie, et les autres ?) et celui de Maggie. Je choisirais ce dernier car il colle à la peau de personnages rudement charismatiques, qui m’ont fait aimer mes deux dernières lectures. Cap sur Dijon, où la jeune Ania, coach en développement personnel, va intervenir auprès d’un trentenaire un peu trop « plan- plan » aux goûts de son frère…
« Je lui remets un
dossier de présentation préparé la veille, en prenant bien garde à lui
effleurer la main d'un air mutin. Ne nous leurrons pas, ce qui fait marcher le
monde n'est pas la matière grise, mais ce qui se trouve en dessous de la
ceinture. D'ailleurs, on dirait que mon client se radoucit. » Ania, petit bout de
femme d’un mètre cinquante- neuf, n’est pas du genre à se laisser impressionner
lorsqu’elle doit intervenir auprès d’un éphèbe finalement plus affable que sur
le papier.
« - Je vois, vous
êtes récalcitrant.
- Non, moi, c'est Jacob, pour vous servir.
Révérence ironique.
- Récalcitrant n'est que mon deuxième prénom. » Si Ania multiplie les
expressions « noëlesques » les plus fantasques, Jacob n’est pas en reste,
et les réparties échangées par nos deux compères m’ont bien fait rire !
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