Eat me drink me, Elodie Faiderbe (Auto- édition, 10/2023)
💥💥💥💥
J’avais prévu
d’acheter ce roman directement à l’auteure lors du salon Romance Fever, mais
l’appel à la haine qui s’est déclenché à l’encontre de celle- ci sur les
réseaux sociaux, justement à propos de ce livre, m’a décidée à l’acquérir et à
le lire plus tôt. Alors, oui, les thèmes abordés sont dérangeants, mais Elodie
Faiderbe avertit son lecteur dès le début. Pour moi, il n’y a donc pas de
débat.
« Je détaille avec avidité
ton écorce entaillée par un couteau de boucher. Bon sang, n'aurais- tu pas pu
attendre de goûter au mien ? Sache qu'il est du plus fin acier qui soit. Ce
jour- là, je l'aiguiserai si bien que tu en saigneras de joie. » Mads est infirmier en service de chirurgie. Un
bon compromis pour cet homme sombre qui cache son cannibalisme et utilise son statut
pour éliminer ses déchets humains !
« Après tout, peut- être que
cette histoire de cannibalisme pourra enfin m'aider à comprendre les
motivations de mon héros. On raconte que lui aussi s'adonnait à ce genre de
plaisir interdit. Quel homme intéressant devait- il être !
Je devrais être écœurée, je suis émerveillée.
Comme une petite fille ayant assisté autrefois aux horreurs de la guerre. Plus rien
ne me choque. » Elena est
une jeune femme meurtrie par son histoire. Elle se livre corps et âme dans la
pratique de la danse, l’enseignant à de jeunes petits rats de l’opéra, tentant désespérément
de trouver un équilibre psychique. Mais voilà que sa meilleure amie, Judith, se
met en tête de lui trouver un petit ami, persuadée de la rendre heureuse.
« Je suis la seule à être
née pour vivre à ses côtés. Certains d'entre nous ont un but, un objectif à
accomplir avant de pousser leur dernier soupir.
Le mien, c'est de le respirer. » Elena va tomber dans le piège tendu par Mads :
supportera-t-elle les 42 jours de détention au fond du terrier du « lièvre
fou », avant de finir dévorée ?
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