lundi 4 août 2025

Les crédits, Damien Peynaud (Noir sur blanc, 08/2025)


 

Les crédits, Damien Peynaud (Noir sur blanc, 08/2025)

💛💛

Ce livre fait partie de la rentrée littéraire d’août 2025 et j’ai pu le lire en avant- première grâce à une Masse critique organisée par le site Babelio. L’auteur avertit le lecteur dans la 4eme de couverture ; ce n’est « ni une autofiction ni un témoignage ni un récit ». Pourtant, j’ai eu l’impression que le nœud de ce récit prenait bien son départ dans la propre vie de Damien Peynaud, entre une famille qui use des crédits à la consommation et un intérêt manifeste pour le cinéma (en lien avec la carrière de l’auteur).

« Les objets sont entrés par la porte de notre appartement, comme chez Berthier. Ils ont pris place. Je ne les ai pas tous vus entrer, mais j'ai vécu leur présence parmi nous. » C’est à l’occasion d’une soirée chez ses parents que le narrateur et son frère vont archiver des photos familiales. Par ces images, il va pouvoir constater que son père a été un acheteur compulsif et que ce comportement a été la cause de nombreuses souscriptions de crédits à la consommation, jusqu’à un étrangement financier mettant la famille en position de surendettement.

« Il n'y a pas d'avant. Je suis né, j'ai grandi avec le crédit et les crédits. Il n'est pas arrivé à moi par surprise. Il s'est lentement dévoilé, son sens m'a peu à peu pénétré. Ma mémoire a démarré avec le mot. » Le narrateur tente de rapprocher la situation de ses parents, employés tous deux, et donc, bénéficiant d’un salaire, de celle de Gérard Jugnot et de celle de Louis de Funès. Là, j’avoue que j’ai complètement décroché du récit…

Au final, une lecture intéressante dans le premier tiers, mais qui devient ennuyante par la suite. Je ne suis pas cinéphile et le rapport qu’entretiennent les acteurs et les réalisateurs avec l’argent m’indiffèrent au plus haut point. Par contre, ayant eu une famille qui a eu tendance à l’excès de souscriptions de crédits à la consommation, j’avais espéré lire une histoire dans laquelle j’aurais pu me retrouver, et comprendre – peut- être- cette nécessité d’avoir toujours plus que le voisin. Dommage.

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