Les crédits, Damien Peynaud (Noir sur blanc, 08/2025)
💛💛
Ce
livre fait partie de la rentrée littéraire d’août 2025 et j’ai pu le lire en
avant- première grâce à une Masse critique organisée par le site Babelio. L’auteur
avertit le lecteur dans la 4eme de couverture ; ce n’est « ni une
autofiction ni un témoignage ni un récit ». Pourtant, j’ai eu l’impression
que le nœud de ce récit prenait bien son départ dans la propre vie de Damien
Peynaud, entre une famille qui use des crédits à la consommation et un intérêt
manifeste pour le cinéma (en lien avec la carrière de l’auteur).
« Les objets sont entrés par la porte de notre appartement, comme
chez Berthier. Ils ont pris place. Je ne les ai pas tous vus entrer, mais j'ai
vécu leur présence parmi nous. » C’est à l’occasion d’une soirée chez ses parents que
le narrateur et son frère vont archiver des photos familiales. Par ces images, il
va pouvoir constater que son père a été un acheteur compulsif et que ce
comportement a été la cause de nombreuses souscriptions de crédits à la consommation,
jusqu’à un étrangement financier mettant la famille en position de
surendettement.
« Il n'y a pas d'avant. Je suis né, j'ai grandi avec le crédit et
les crédits. Il n'est pas arrivé à moi par surprise. Il s'est lentement
dévoilé, son sens m'a peu à peu pénétré. Ma mémoire a démarré avec le mot. »
Le narrateur tente de
rapprocher la situation de ses parents, employés tous deux, et donc, bénéficiant
d’un salaire, de celle de Gérard Jugnot et de celle de Louis de Funès. Là, j’avoue
que j’ai complètement décroché du récit…
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