samedi 11 janvier 2020

Propagations, Lindsay Lorrens


Propagations, Lindsay Lorrens

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2025. Le monde a plongé dans le chaos depuis une épidémie foudroyante de leptospirose. Cette maladie infectieuse se transmet par le biais du rat, dont l’urine contamine tant les emballages des aliments lorsqu’ils sont stockés dans les entrepôts puis les supermarchés. Nous sommes arrivés à un stade où la leptospirose s’est étendue, à un stade où elle n’a plus été régulée et c’est une contamination monstrueuse qui s’est abattue sur la population humaine, qui ne peut même plus compter sur les chats pour éliminer ces rongeurs néfastes.


Sarah, 16 ans, se retrouve seule ; ses parents ayant péri rapidement après avoir contracté la maladie. Elle se terre dans la maison familiale, consciente que toute expédition extérieure risquerait de lui être fatale : « Je ne me fais aucune illusion : en plein désastre planétaire, c'est la course à la survie qui prime. Il ne faut plus compter sur des notions d'entraide, de solidarité, d'humanité. Nous vivons désormais dans un monde dévasté, ce qui signifie : chacun pour soi. »

De toute manière, l’odeur, à l’extérieur, est pestilentielle. Elle observe, derrière les rideaux qui obstruent les fenêtres de son domicile, ce qui reste de la société humaine qu’elle a connu : presque rien…


C’est d’ailleurs lors d’un de ces moments où elle espionnait le monde du dehors qu’elle aperçoit bouger un rideau à la fenêtre de la maison de ses voisins. Elle se rend compte très rapidement que leur fils, Mike, 17 ans, est lui aussi le seul survivant de sa propre famille. Elle, la jeune fille modèle et intello, l’avait toujours regardé de haut étant donné le statut de perturbateur de cours et la réputation de « mec pas fréquentable » qui collaient à la peau du jeune homme. 


Et pourtant, alors qu’ils semblent ne plus être que les seuls êtres vivants à la ronde ; Sarah va devoir se rendre compte d’une évidence : elle va devoir mettre de côté ses a priori du passé pour se lier avec le seul être qui visiblement est le seul à pouvoir l’aider à survivre…


Vont s’ensuivre diverses péripéties où le duo, accompagné par l’adorable bouledogue français nommé Bailey, va se retrouver confronté à des situations où seules des réactions sur le qui-vive vont leur permettre de vivre un jour de plus dans ce monde plus qu’hostile.


C’est au final un roman qui m’a totalement envoûtée, captivée… Jamais les mésaventures de notre duo d’adolescents n’ont été prévisibles et à chaque fois que cela se produisait, je restais en apnée jusqu’à ce que, enfin, quelque chose de positif n’advienne dans le récit.  L’esprit d’entraide entre nos deux protagonistes et d’autres personnages ou même animaux m’a énormément touchée. Sans jamais être mièvre ou bon enfant, l’auteure parvient à faire intercéder des sentiments profondément humains et justes.

Au final, je dirais que « Propagations »  est une dystopie des plus réalistes, en plus d'être véritablement intelligente et très bien écrite. Après tout, 2025, ce n’est pas si loin… 

Personnellement, j’aimerais tomber sur Sarah ou Mike si une épidémie de leptospirose se déclenchait. Ils ne sont pas savants. Mais ils sont humains au sens plein.

1 commentaire:

  1. bonjour j'adore ce genre de livre je pense l'acheter, car c mon genre de lecture en plus des thrillers
    merci

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