Nymphéas noirs, Michel Bussi (Pocket, 09/2013)
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Voici le troisième roman que je lis de cet auteur, et c’est celui qui a eu le plus de succès, remportant même cinq prix littéraires. Nous sommes à Giverny, village normand dans lequel le peintre Monnet a laissé ses empreintes en y peignant sa célèbre série des Nymphéas. Mai 2010, un meurtre y a été commis. Le lieutenant Sérénac, fraichement muté depuis Albi, va s’attacher à découvrir ce que cachent les habitants de ce village touristique, afin d’en débusquer le coupable.
« Trois femmes vivaient dans un village.
La troisième était la plus douée, la deuxième était la plus
rusée, la première était la plus déterminée.
A votre avis, laquelle parvint à s'échapper ? » L’intrigue tourne autour de trois femmes : la
vieille dame qui raconte l’histoire, l’institutrice charmante aux yeux mauves,
et la petite Fanette qui apprend à peindre. Au milieu des Givernois placides et
des touristes passionnés par Monet, elles se détachent du paysage. Le
lieutenant Sérénac, accompagné de son adjoint, va avoir bien du mal à faire
avancer son enquête sur le meurtre de Jérôme Morval, ophtalmologiste passionné par
Monet et grand coureur de jupons. Les beaux yeux de la maîtresse d’école vont
quelque peu altérer son jugement…
« Soyez alors certains d'une chose, d'une
seule : il n'existe aucune coïncidence dans toute cette série d'événements.
Rien n'est laissé au hasard dans cette affaire, bien au contraire. Chaque
élément est à sa place, exactement au juste moment. » L’affaire piétine. Le récit, lui, se perd dans des
descriptions des paysages qui entourent Giverny, et des passages didactiques
dédiés à l’impressionnisme.
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