Les larmes du silence, tome 2 : venge-moi, Sarah West (Evidence, 05/2021)
💜💜💜💜💜
J’ai
récemment dévoré le tome 1 de cette trilogie et la fin m’avait donné
irrémédiablement envie de lire la suite. J’ai de nouveau adoré me laisser emporter
par la plume énergique de Sarah West, car même si c’est violent, j’aime ce
regard acéré sur le comportement des gens, dans cette société soi-disant
civilisée qui est la nôtre. Au fond, combien d’entre nous agissent encore comme
des bêtes ?
« J'allume le contact et pars. J'attends d'être assez
loin pour mettre ma musique en route. Dès les premières notes de Rammstein, je
me détends tout de suite. Je m'enfonce dans mon siège et me laisse porter par
la chanson "Du hast". La musique est mon salut, c'est ce qui permet
de me contrôler. Si je n'avais pas ça, je défoncerais tout, je tuerais tout le
monde. » Nous sommes ici en
compagnie de Hayden, le pseudo demi- frère de Nina (je dis « pseudo »
car ils n’ont aucun lien de sang), après la tentative de suicide de cette dernière.
Hayden a compris pourquoi, mais surtout à cause de qui, elle en est arrivée là,
et il va s’engager dans une véritable vendetta personnelle
« Toute ma rage, toute ma frustration se déversent à
chaque coup. J'aime ça, j'aime cette sensation de bien- être, quand enfin
j'arrête de les massacrer.
Je suis un drogué du crime, jamais je ne pourrai m'en passer. »
La vengeance va être terrible.
Hayden va se servir de son goût pour la violence, pour le sang, pour massacrer
tous ceux qui ont fait du mal à Nina, de près ou de loin. Les cadavres
martyrisés vont se multiplier au fil des périples nocturnes de notre étudiant
sanguinaire.
« Je me rends compte parfaitement de mon degré de folie,
mais je m'en fiche carrément. Je commence à avoir les yeux qui papillonnent et
je finis par m'endormir. Cette nuit, comme les autres où j'ai pu sortir le
monstre en moi, je dors profondément et sans rêve. » Hayden est un monstre, c’est clair ; un psychopathe qui
doit sa folie à ce qu’il a subi enfant. Le tome 1 donnait quelques indices par
rapport à ce passé traumatique ; ici nous avons les détails du martyre qu’a
subi Hayden lorsqu’il était petit garçon. Horrible.
Au final, j’ai encore une fois été bien remuée par ce qui est
soulevé dans cette histoire, mais comme le souligne l’auteure en fin de livre « Mes
histoires dark ne sont pas là pour faire rêver au prince charmant, mais pour
raconter le pire de l’homme. » La plume est addictive, et les actions
s’enchainent sans temps morts (oh, le vilain jeu de mots !). Je vais me
ruer sur le dernier tome !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.