mardi 9 avril 2024

The Beauty of the Beast, F.V. Estyer (Auto - édition, 12/2023)


 

The Beauty of the Beast, F.V. Estyer (Auto - édition, 12/2023)

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Je me souviens, gamine, avoir été terrorisée par la prestance de Jean Marais dans l’adaptation du conte « La Belle et la Bête » au cinéma par Jean Cocteau en 1946. Depuis, j’éprouve une espèce de fascination pour cette histoire et j’aime en lire les diverses adaptations en littérature.

« Maudit pour avoir ôté la vie.
Je ne pourrai être libéré qu'à une seule condition.
La rédemption.
Mais qui serait suffisamment fou pour tomber amoureux de cet homme qui ne sait plus vraiment qui il est ?
Qui serait assez stupide pour aimer une bête ? »
Damian est prisonnier de son manoir suite à une mystérieuse malédiction. Cet être assoiffé de sang semble se complaire dans son quotidien ponctué par la « livraison » régulière de « jouets » vivants lui permettant d’assouvir ses désirs déviants.

« Nous sommes faits du même bois, elle et moi.
Des ombres dans le monde des vivants.
Des monstres ayant forme humaine.
Et ça nous plaît. »
Cette satisfaction, Damian la doit à Véra, compagne dévouée. Pourquoi ? Comment ? Et pour quelles raisons celle- ci lui impose-t-elle la présence de Viktor, profiler pour le F.B.I. ?

« Bien que je déteste l'admettre, il y a quelque chose chez Damian qui m'intrigue et me fascine. Mais le vrai problème n'est pas là. En devenant profiler, j'ai développé une certaine curiosité pour les hommes tels que lui. Pour ces esprits pervers, malsains. J'ai étudié de nombreux criminels, et si tous m'ont profondément dégoûté, voire parfois choqué, je n'ai jamais éprouvé un quelconque attrait à leur égard. » Les deux hommes vont dans un premier temps s’affronter. Chacun possède des griefs contre l’autre. Et puis, de fil en aiguille, de révélation en découverte, les sentiments de Damian et de Viktor vont évoluer…

Au final, un roman très intéressant au niveau de la psychologie des personnages et de l’adaptation du célèbre conte. J’ai dévoré les 2/3 du roman puis j’ai trouvé des longueurs et des répétitions de scène qui m’ont un peu perdue. J’ai toutefois hâte de lire « Into the wood » qui lie cette histoire à la duologie « Deadly Funeral » d’Amélie C. Astier !  

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