La résilience des fleurs sauvages, Micalea Smeltzer (Roncière, 04/2024)
💖💖💖💖💖
J’ai
acheté ce roman quand il faisait le buzz il y a un an mais je n’ai pas voulu le
lire tout de suite, craignant d’être déçue au regard des avis dithyrambiques. J’ai
peut- être bien fait, ou pas, car finalement, j’ai vraiment beaucoup, beaucoup
aimé cette histoire. Je ne me rappelais plus qu’il s’agissait d’une romance
avec une différence d’âge, mais je savais qu’il y avait quelques noirceurs dans
la relation racontée. Et effectivement, l’histoire de Salem et Thayer est loin
d’être un long fleuve tranquille…
« Me plier aux désirs de quelqu'un d'autre, c'est ma vision de
l'aller simple pour l'enfer - l'enfer, j'ai déjà donné, pas question d'y
retourner. » Le roman s’ouvre sur l’enterrement du père de Salem. On comprend aussitôt
que l’enfance de cette jeune femme a été traumatique. Salem vit avec sa mère et
sa sœur, trois femmes brisées par un seul homme.
« C'est chez moi, c'est là que je veux être.
Là que je me sens le mieux.
De plus, où que j'aille et quoi que je fasse, mes cauchemars me trouveront
toujours. » Salem a dix- huit ans. Elle aurait pu prétendre à des études universitaires,
comme Caleb, son petit- ami, ou s’engager dans la vie active à New- York, comme
sa meilleure amie Lauren. Mais non. Salem préfère rester dans sa petite ville
natale, aider sa mère dans sa boutique d’antiquité et vendre ses bougies
artisanales.
« J'aimerais avoir la résilience des fleurs sauvages - ne jamais
renoncer à grandir et à m'épanouir. » Et puis voilà qu’un jour, la maison voisine de
celle de Salem trouve un acquéreur, Thayer, un homme de 31 ans, divorcé, papa d’un
petit garçon de six ans. Et pour Salem, cet homme va représenter la possibilité
d’une renaissance pour la petite fille brisée qu’elle a été.
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