Villa Gloria, Serena Giuliano (Robert Laffont, 03/2025)
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Cap
sur l’Italie, grâce à mon rendez- vous annuel avec Serena Giuliano. En effet,
je lis cette auteure depuis ses débuts et ne rate jamais la sortie de ses romans.
Ce dernier cru nous emmène dans les Pouilles, à la villa Gloria, maison d’hôtes
tenue par Iris, et sa propre mère, qui a donné son nom à la demeure. Récit d’une
semaine type au cœur de ce lieu atypique.
« Nos clients ont toujours des histoires à raconter. OK, certaines
sont chiantes à mourir, alors je les remodèle à ma sauce pour les rendre
intéressantes. D'autres en revanche, valent leur pesant d'or et n'ont nullement
besoin d'être pimpées. Espérons que cette semaine soit un bon cru ! » Gloria accueille les
nouveaux venus avec curiosité ; voilà Gregorio le râleur, Valentina et Bianca,
sa filleule marquée par le décès de sa mère, Carla, qui a fait vœu de silence, ainsi
que Doria et Eduardo, un couple fusionnel et secret.
« Ma mère est officiellement ma collègue, mais, en réalité, c'est
comme si je devais partager les tâches quotidiennes avec un adolescent en
pleine crise : impossible de compter sérieusement sur elle. » Le couple mère- fille gérant
la villa est aussi atypique que complémentaire. On comprend vite que la fille,
Iris, est celle qui mène la barque, alors que la mère, Gloria, vit comme une
adolescente, proclamant son désir de liberté et son rejet des responsabilités.
Pourtant, sa manière de voir la vie va la mettre en difficulté lorsque des
éléments du passé vont réapparaître brutalement.
« Souffrir fragilise, le manque abîme. Et on aura beau se persuader
du contraire, on passe notre vie à combler ce trou béant pour éviter d'être
englouti. » Jour après jour, les souffrances des vacanciers vont faire écho aux soucis
personnels de nos deux hôtes…
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