Les morsures du silence, Johana Gustawson (Calmann Levy noir, 01/2025)
💙💙💙💙💙
Cap
sur la Suède où un adolescent vient d’être retrouvé assassiné, le crâne
fracassée et vêtu de l’aube traditionnellement portée à l’occasion de la fête
de la Sainte- Lucie. Ce qui perturbe le commissaire Aleks Storm, c’est qu’un
assassinat similaire avait eu lieu vingt- trois ans plus tôt. Ces deux meurtres
auraient -ils été perpétrés par la même personne ? Maïa Rhen, policière
française en « repos » sur l’île, va tenter de lui prêter main forte.
« - Il n'existe pas de mot en suédois, ni en anglais d'ailleurs,
pour décrire un parent veuf ou... orphelin de son enfant.
- Il en existe un en sanskrit: "vilomah"; ça signifie "contre
nature". » Maïa peine à se remettre du décès de sa fille, Alice. Lors de la première
sortie qu’elle s’accorde après des mois de déprime, elle rencontre Sophia Akerman,
une éditrice, qui a subi le même traumatisme. Comment surmonter un tel deuil ?
« Tous les hommes ne sont pas des violeurs, mais tous les violeurs
sont des hommes. Il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la
testostérone. » En tentant de démêler les fils qui lient les deux meurtres, Maïa va
tomber sur une vieille affaire d’agressions sexuelles non dénoncées. Pourquoi les
victimes ont - elles préféré se murer dans le silence ?
« Le dicton "qui ne dit mot consent" m'est souvent revenu
en tête ces derniers temps. Céder n'est pas consentir. Parfois, le silence est
la seule arme ou le seul bouclier à portée de main. » Ce thriller est
pour Johana Gustawson l’occasion de s’indigner contre une société qui juge
parfois bien mal les individus qui la composent. Les secrets bien enfouis refont
surface et créent des rebondissements inattendus.
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