Ceux qui te mentent, Nuala Ellwood (Michel Lafon, 02/2018)
💓💓💓💓
J’avais
laissé les livres de type thrillers de côté ces dernières années, et c’est ma
rencontre avec Pétronille Rostagnat, en septembre dernier, qui m’a poussée à me
replonger dans les récits sombres. Et c’est lors d’un apéro littéraire organisé
par ma bouquiniste préférée que j’ai entendu parler de ce roman. La lectrice
invitée l’a défendu avec une ferveur telle que j’ai eu immédiatement envie de le
lire.
« - Diriez- vous que ces rêves ont empiré depuis votre retour à
Herne Bay ?
[...]
- Non, ils n'ont pas empiré. Ils sont simplement devenus réels. » Le récit s’ouvre sur
la garde à vue de Kate, reporter de guerre. Persuadée d’avoir vu un petit
garçon maltraité dans le jardin de ses voisins, la nuit, elle a appelé la
Police pour finalement être elle- même ennuyée. Elle qui vient de revenir à
Herne Bay pour les obsèques de sa mère est pourtant persuadée de ce qu’elle a
vu. Mais son passé traumatiques et ses somnifères ne jouent pas en sa faveur.
« Je me souviens m'être dit que nous ne connaissions pas notre
chance de vivre en Occident : seul le hasard fait que nous naissons dans un
pays en paix ou en guerre. » Les dissensions entre Kate et sa famille datent de l’enfance, fruits
d’un père alcoolique, violent et d’une mère battue. Et les relations avec
Sally, sa sœur, n’ont jamais été au beau fixe. Alors Kate, qui voit la misère
et la violence qui sévissent dans les pays en guerre, ne comprend pas toujours qu’on
puisse être malheureux quand on vit en Angleterre. Pourquoi, alors, les
relations entre elles sont- elles si compliquées ?
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