★☆☆☆☆
Voilà
plus de dix ans que je n’ai plus lu les romans d’Amélie Nothomb. Autant j’avais
adoré ses sept- huit premiers romans ; autant j’ai trouvé les suivants répétitifs
au niveau du style et peu intéressants au niveau du sujet.
C’est
alors que de premiers échos médiatiques positifs ont attiré ma curiosité ;
le cru 2019 de l’auteure serait de qualité, digne des premiers écrits de la
Belge au grand chapeau. Ma curiosité a été titillée. En parallèle, j’ai écouté
une série radiophonique sur France Culture, « A voix nue » :
Amélie Nothomb y était interviewée sur des thématiques précises durant cinq
épisodes d’une petite demi-heure. J’ai trouvé ces émissions passionnantes et eu
envie de relire l’auteure.
La
sélection du roman par l’académie Goncourt a fini de me convaincre.
Je
me suis procuré « Soif ».
Constat :
ma lecture a été très fastidieuse. L’écriture est soporifique à souhait. Il n’y
a plus les effets de style des premiers romans, et c’est bien dommage. Le
sujet, pourtant, prêtait bien aux circonvolutions intellectuelles : les
dernières pensées de Jésus. Nous suivons celles-ci lorsqu’il pense aux miracles
qu’il a accomplis, aux personnes qui l’ont entouré, puis lors du chemin de croix,
de la crucifixion et de la résurrection. Mais, hélas, ce n’est que paroles qui
tournent en boucle sans relief, avec un discours très négatif sur l’espèce
humaine.
Un
bla-bla répétitif et sans saveur.
Bref, une déception.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.