Crève, mon amour, Ariana Harwicz (Seuil, 01/2020)
★☆☆☆☆
Mais qu’est-ce donc que ce « roman » ?!! Il faut qu’on m’explique
le but de ce récit, là ! Si au début, j’ai cru comprendre l’histoire que
raconte cette narratrice (notez que j’ai cru comprendre avoir affaire avec un
narrateur à un moment…), à savoir une mère déjantée qui ne supporte plus son
bébé au prétexte qu’il pleure tout le temps ; j’ai complètement décroché
au fur et à mesure des chapitres.
Les phrases n’ont ni queue ni tête. Ajoutez à cela l’utilisation, excessive
à mon goût, de grossièretés à foison et vous comprendrez ma lassitude, mon écœurement.
Oui, j’avoue, j’ai terminé la lecture de ce livre que j’ai vraiment du mal
à qualifier de roman, en le lisant en diagonale.
Ce que j’en ai compris ? Une femme oisive qui se plaint de son bébé,
de son compagnon, qui passe son temps allongée dans l’herbe, qui apprend aussi à
conduire occasionnellement, qui se rappelle de son beau-père plutôt
particulier. Ah oui, elle tue le chiot aussi ; seul moment dans ces 203 pages
où elle m’a semblé lucide.
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