samedi 22 février 2020

La machine à brouillard, Tito Desforges


La machine à brouillard, Tito Desforges (Taunada, 02/20)

★★★★☆

Waoh ! Quel récit ! A lire d’une traite !

Tito Desforges nous entraîne dans les méandres de l’esprit quelque peu perturbé de Mac Murphy, ancien soldat, un dur de chez dur, revenu traumatisé du Vietnam. Il est persuadé d’avoir une « machine à brouillard » dans sa tête… A l’aide d’un traitement, des médecins militaires vont essayer de l’aider, de trouver le moyen de mettre un terme au brouillard qui lui embrume l’esprit et qui a emporté une bonne partie de ses souvenirs. Les scientifiques vont lui demander de passer par l’écrit, et à l’aide d’une médication, lui intimer de transcrire par écrit des bribes de souvenirs :
« Seigneur, que c'est bon d'écrire.
J'aime ça. Vraiment.Ou bien c'est le produit, là, le métamachin. »

Pourquoi ce traitement ? Parce que Mac Murphy clame que sa fille a disparu dans le village australien de Grosvenor-Mine. Il est même persuadé que les habitants, tous ligués entre eux, l’ont volontairement enlevée. Que s’est-il réellement passé ?

L’intrigue avance à coups de comptes-rendus médicaux dans lesquels notre soldat perd souvent l’usage de la conjugaison, utilise des expressions qui m’ont fait bien rire et sème le trouble dans l’esprit du lecteur ! J’ai adoré le passage dans lequel un Aborigène intervient ; quelle loufoquerie !

C’est au final un très bon moment de lecture : le récit est récit captivant et original pour un thriller. Les références à un certain film célèbre s’accentuent jusqu’à l’explication du dénouement final ; que personnellement, je n’ai pas vu venir.

Bref, les éditions Taurnada, ont encore réussi à atteindre leur objectif avec moi : me captiver avec leur tourbillon de mots !!!

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