★★★★☆
Waoh ! Quel récit ! A lire d’une
traite !
Tito Desforges nous entraîne dans les méandres de l’esprit
quelque peu perturbé de Mac Murphy, ancien soldat, un dur de chez dur, revenu
traumatisé du Vietnam. Il est persuadé d’avoir une « machine à brouillard »
dans sa tête… A l’aide d’un traitement, des médecins militaires vont essayer de
l’aider, de trouver le moyen de mettre un terme au brouillard qui lui embrume
l’esprit et qui a emporté une bonne partie de ses souvenirs. Les scientifiques vont
lui demander de passer par l’écrit, et à l’aide d’une médication, lui intimer
de transcrire par écrit des bribes de souvenirs :
« Seigneur,
que c'est bon d'écrire.
J'aime ça. Vraiment.Ou bien c'est le produit, là, le métamachin. »
Pourquoi ce traitement ? Parce
que Mac Murphy clame que sa fille a disparu dans le village australien de
Grosvenor-Mine. Il est même persuadé que les habitants, tous ligués entre eux,
l’ont volontairement enlevée. Que s’est-il réellement passé ?
L’intrigue avance à coups de
comptes-rendus médicaux dans lesquels notre soldat perd souvent l’usage de la
conjugaison, utilise des expressions qui m’ont fait bien rire et sème le
trouble dans l’esprit du lecteur ! J’ai adoré le passage dans lequel un Aborigène
intervient ; quelle loufoquerie !
C’est au final un très bon moment
de lecture : le récit est récit captivant et original pour un thriller.
Les références à un certain film célèbre s’accentuent jusqu’à l’explication du
dénouement final ; que personnellement, je n’ai pas vu venir.
Bref, les éditions Taurnada, ont encore
réussi à atteindre leur objectif avec moi : me captiver avec leur
tourbillon de mots !!!
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