jeudi 27 octobre 2022

Fais- moi une place, Emma Green (Addictives, 10/2022)


 

Fais- moi une place, Emma Green (Addictives, 10/2022)

 💙💙💙

Voilà un petit moment que je vois passer ce nom d’Emma Green, duo de jeunes romancières prolifiques (plus de deux cents romans écrits et publiés depuis 2013 !!!), et voilà qu’enfin, je me décide à les lire ! La quatrième de couverture me tentait, il faut dire : une jeune chanteuse qui se retrouve à devoir vivre avec une mamie au caractère bien trempé !

 

« "Tant que je peux chanter, je peux survivre."
Ce credo me suit depuis des années. Chanter m'évite de crier, de pleurer, de ressasser, de grignoter toute la journée, de me saouler trop vite, trop tôt ou trop souvent, et d'embrasser n'importe qui. »
Juliette gagne sa vie en chantant dans les bars. Son plus grand malheur est que sa mère ne s’occupe absolument pas de sa progéniture. Et cela, au point de ne plus payer le loyer de leur logement ; ce qui fait que la jeune femme se retrouve à la rue.

 

« Cette voix. Ce timbre. Du velours de crème. Du chocolat fondu brûlant. Une bombe à retardement.
Je me retrouve face à l'essence même du fantasme féminin. Ou, en tout cas, du mien. »
Juliette trouve refuge dans un hôtel particulier que sa mère a jadis acheté en viager. Pour cacher les apparences elle s’y occupe de la résidente âgée de 84 ans, Suzanne, une bourgeoise bohème et excentrique. Mais elle doit aussi cohabiter avec le petit- fils de celle- ci, Laszlo, un jeune homme secret, ténébreux, mais terriblement attirant…

 

« Peu me chaut que Godefroy soit devenu radin et méfiant avec l'âge, que Gersende soit si soumise à son mari le général, que Gonzague ne se souvienne de mon numéro de téléphone que trois fois l'an. Non, tu fais des enfants pour les aimer longtemps. Pour les aimer malgré tout. Pour les voir grandir, aimer à leur tour, se tromper, avoir des rejetons pénibles et ingrats qui ne téléphonent pas. Tu fais des enfants pour avoir le plaisir de les regarder devenir grands, forts, fragiles, vieux jeu, égoïstes, soumis, radins et méfiants... » Au- delà de l’attirance entre Juliette et Laszlo, le récit met en valeur le personnage formidable de Suzanne, cette vieille dame terriblement attachante malgré ses remarques acerbes – mais justes – et ce qui peut apparaître comme des caprices. Mais la mamie voit clair dans les relations humaines de toutes sortes !

 

Au final, un livre sympa à lire. J’ai eu l’impression de lire un roman de Virginie Grimaldi aromatisé à la sauce « romance ». Pas de surprises, ni de retournements de situation de dingue : nous sommes dans une romance à la sauce Harlequin des années 2000. A lire quand le cerveau a besoin de repos. 

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