Un Noël mi- figue mi- praline, Carène Ponte (Fleuve, 10/2024)
🤶🤶🤶🤶🤶
Ce que j’aime chez Carène Ponte, c’est qu’elle
sait me mener par le bout du nez quelque soit l’histoire loufoque et
sentimentale qu’elle va me proposer ! Rendez- vous ici avec la famille Praline,
chez qui Noël est devenu problématique depuis la prise de bec entre les deux
filles du créateur de la biscuiterie familiale, Barbara et Nathaline.
« Tous ces "bonnes fêtes" et
"joyeux Noël" qu'il faut endurer pendant des heures, c'est presque
inhumain. Qu'y a-t-il de joyeux dans cette fête ? Je pose la question. Rien. Il
n'y a rien de joyeux, d'agréable ou de doux. Ce n'est rien d'autre qu'une
obligation familiale. » La narration se fait du point de vue de
Barbara, l’aînée. Elle n’a jamais trouvé sa place dans cette famille dévouée à
la biscuiterie fondée par son père. Et la rivalité face à sa sœur, passionnée
par la pâtisserie, lui a donné envie de s’écarter très vite de ce microcosme
l’excluant du fait de son désintérêt pour les activités manuelles.
« Ce que je ne lui dis pas, c'est que ce
rejet paternel a ancré une certitude en moi : un parent peut avoir des
préférences entre ses enfants. » On comprend vite que l’amertume de Barbara remonte
à son plus jeune âge. Et la rancune est tenace. Et alors qu’elle se rend au
domicile familial pour les fêtes, elle se retrouve désarçonnée quand elle se
rend compte que leur mère, Francine, a organisé sa disparition volontaire en
cette fin d’année. De plus, sa sœur lui a réservé une surprise déstabilisante…
Au final, un roman lu en une journée. J’adore
le ton sarcastique de Carène Ponte et son don de mise en scène. J’ai eu l’impression
de vivre certaines scènes en tant que spectatrice directe et ce que j’ai ri !!!
Une comédie romantique parfaite pour déculpabiliser face aux contraintes
associées aux fêtes de fin d’année.
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