Chambre
312, Sylvie Bougeot
★★★★☆
Institut psychiatrique Victor Broussail : une petite fille de 9 ans a
été assassinée d’une manière atroce. Son corps et son visage ont été mutilés.
On y envoie le commissaire Dan Kiefer, un policier au franc-parler et aux réactions
parfois un peu trop violentes. Sa ressemblance avec Jean Reno dans « Léon »
ne lui permet pas de passer inaperçu ! Les hommes le craignent et les
femmes tombent sous son charme. Mais dès lors qu’il pose ses larges paluches
sur votre bureau, vous n'avez qu’une envie : lui donner satisfaction pour
qu’il vous laisse tranquille !
Le voilà donc qui déboule dans l’institut, accompagné de Stéphanie, une psychiatre
de la criminelle qu’on lui a imposé en haut-lieu. Les indices sont très pauvres
et Dan sent que cette affaire va être délicate. Il interroge le personnel soignant
à tour de bras mais rien ne filtre. Au contraire, une chappe de plomb et de
silence semble s’être posée aux quatre coins de l’établissement de soin.
C’est alors que les péripéties et les retournements de situation vont s’enchainer
à une vitesse folle. Qui est vraiment Stéphanie, cette psychiatre de la criminelle
que des personnes de l’institut semblent reconnaître alors qu’elle dit ne
jamais y avoir exercé ? Et Kiefer, ce rustre, que cache-t-il sous couvert
de ses terribles migraines ? Est-il vraiment celui qu’il dit être ?
Que veulent dire ses terribles visions qui le mettent à mal ?
Les assassinats d’enfants dans l’institut, tous soumis au même mode
opératoire horrible, vont être réitérés. Mais Dan ne trouve pas l’identité de l’assassin…
Son passé, lui, le rattrape d’une manière violente et inattendue.
La perversité humaine va se profiler d’une manière abjecte et déclencher
de nombreux questionnements chez notre enquêteur : « Quel plaisir l'homme pouvait-il tirer du fait de tant salir, pervertir,
humilier, blesser de jeunes proies sans défense ? Était-il si lâche pour ne pas
affronter des adultes tels que lui ? Comment pouvait-on propager la peur, le
stress et l'angoisse sans éprouver une once de culpabilité ? » Comment Kiefer, père de famille, peut-il réagir?
Une auteure à suivre. Indubitablement.
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