★★★★★
« L’homme parfait n'existe pas, ou alors
il a quelque chose à cacher » … ou quelqu’un !
Et ici, vous l’aurez compris, c’est sa mère ! La narratrice de l’histoire,
Anaëlle, nous raconte ses déboires avec sa terrible belle-mère, Diane. Les
coups bas, les mots assassins, les intimidations, c’est une panoplie complète
de la mégère que décrit l’auteure avec un humour imparable. Quelle cruauté !
Mais que c’est bon !
Au départ, Anaëlle voit pourtant la vie en rose
quand son amitié pour Axel se transforme en amour réciproque. Très vite, c’est
une histoire d’amour qui devient sérieuse et officielle. La première rencontre
avec la belle-famille va déstabiliser un peu la jeune femme, mais elle préfère
ne pas trop se tracasser pour profiter pleinement de son bonheur tout neuf. Et
puis, Axel, en bon fils, dédramatise les situations gênantes : « Tu
as dû mal interpréter : maman peut se montrer maladroite, voire revêche, et je
suis le premier à en faire les frais, mais elle ne peut pas avoir dit ça, c'est
trop mesquin. » Mais les paroles de la belle-mère se font de plus en
plus blessantes, et lorsque les projets de mariage, de déménagement et d’enfants
vont commencer à être évoqués, les coups de becs et d’ongles vont devenir omniprésents.
Anaëlle va devoir agir de manière stratégique pour ne pas mettre sa vie de
couple en péril.
Le titre donne une approche simpliste et légère
du roman ; pourtant c’est un récit vraiment intelligent, en plus d’être
très bien écrit. Il cerne un sujet existant depuis la nuit des temps : les
difficiles relations avec les belles- familles. A quelques rares exceptions
près, personne n’y échappe. Il est toujours difficile d’entretenir des
relations cordiales avec des personnes nous reprochant de leur avoir « volé »
leur enfant ou qui n’apprécient pas la façon dont nous avons été éduqué parce
qu’ils pensent être des experts en la matière. Laure Allard D’Adesky donne ici
de nombreux exemples illustrant ces mésententes autour du couple d’Anaëlle et
Axel, mais aussi de ceux de Camille et Gabriel et de Noémie et Sarah. Une façon
de montrer que quelque soit le couple, la famille de l’autre s’impose avec plus
ou moins de facilité, d’ouverture d’esprit.
On s’y retrouve, on réfléchit, et bien sûr, on
rit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.