Coup de vent, Mark Haskell Smith
★★★☆☆
Je ressors de ce roman avec un avis mitigé. Si j’avais
été Américaine, il est fort probable qu’il m’aurait davantage plu mais là,
nombre de références, tant musicales, artistiques que politiques, m’étaient
totalement inconnues et cela m’a donc empêchée d’entrer pleinement dans l’atmosphère
du récit.
Celui-ci s’ouvre sur un voilier en train de sombrer en
pleine mer dans lequel se trouve un seul homme, Neal Nathanson, et des sacs
contenant des millions d’euros, de dollars et d’autres coupures
internationales. C’est que le bonhomme était trader et qu’il a réussi à
détourner des fortunes avant de prendre la fuite. Sauf que plusieurs personnes,
flic, banquier, voyous, vont se mettre à sa poursuite et l’empêcher d’aller au
bout de son projet de nouvelle vie à la sauce nabab.
Les chapitres sont dynamiques, à coups de
rebondissements, de scènes de sexe (ah ! Sacrée Seo-yun !) et de
meurtres farfelus et l’auteur manie parfaitement l’ironie à coup de phrases du
genre :
« - L'argent ne rend pas heureux,
marmonna-t-elle.
- Les gens qui n'en ont pas ne sont pas au courant, répondit Piet en lui tapotant la main. » ou encore « C'était le genre de femme que les mecs de Wall Street appréciaient : le modèle haut de gamme avec les dernières options, comme le top de chez Tesla. » qui m’ont fait sourire, mais j’ai parfois trouvé le trait un peu lourd et gavé de clichés un peu trop vus et revus au point d’en devenir dépassés.
- Les gens qui n'en ont pas ne sont pas au courant, répondit Piet en lui tapotant la main. » ou encore « C'était le genre de femme que les mecs de Wall Street appréciaient : le modèle haut de gamme avec les dernières options, comme le top de chez Tesla. » qui m’ont fait sourire, mais j’ai parfois trouvé le trait un peu lourd et gavé de clichés un peu trop vus et revus au point d’en devenir dépassés.
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