Prendre la vie comme elle vient, Carène Ponte (Fleuve, 04/2023)
💙💙💙💙
Ce roman est le quatrième de l’auteure que je lis, après avoir découvert
cette dernière sur les réseaux sociaux. J’avais été charmée par cette personne au
discours très humain, par son optimisme, et sa capacité de recul sur les aléas
de la vie. C’est d’ailleurs cette thématique qui est au cœur de ce récit ;
la capacité à avancer quels que soient les drames de l’existence, coûte que coûte.
Une lecture, vous vous en doutez, qui se révèle émouvante.
« Longtemps je serai hantée par cette
question : qu'est- ce que je faisais exactement à cet instant- là ? Et j'aurai
beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser,
jamais je ne parviendrai à me souvenir. » Un coup de
fil et la vie d’Alice bascule : son mari, Aymeric, vient d’être victime d’un
grave accident de voiture et se retrouve plongé dans le coma. C’est la panique :
va- t- il s’en sortir ?
« Je choisis l'optimisme. Il va s'en
sortir parce que jamais il ne te laisserait, jamais. Il t'aime comme un fou, il
ne te ferait jamais un coup pareil. » Cinq jours
passent, et la situation n’évolue pas. Après vingt ans de vie commune, Alice et
Aymeric sont amoureux comme au premier jour. Vivre l’un sans l’autre est
inenvisageable.
« On devrait être prévenu que la vie va
basculer. Gagner ne serait- ce qu'une poignée de secondes d'avance. Juste pour
avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l'insouciance. »
L’auteure
crée alors la surprise en proposant trois issues au basculement de la vie d’Alice.
Un exercice complexe, puisque des éléments doivent être repris de l’une à l’autre,
et réussi tant les possibilités sont bien élaborées avec un certain lot de
surprises.
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