lundi 28 juillet 2025

Hurlements, Alexis Laipsker (Pocket, 03/2024)


 

Hurlements, Alexis Laipsker (Pocket, 03/2024)

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Je ressors de ce livre le souffle court. Alexis Laipsker a encore une fois bien joué avec mes nerfs durant les dernières pages ! L’histoire déroulée dans « Hurlements » est aussi machiavélique que cette des « Poupées ». Diabolique et malaisante à souhait. Les criminels dont il raconte les crimes sont des monstres, dont la cruauté manifeste est inimaginable. Pourvu que cela ne soit à jamais que de la fiction…

« - J'ai enlevé cinq femmes, commissaire. Je les fais souffrir. Lentement. Avec une savante cruauté. Et ce n'est qu'un début. » Alors que le commissaire Venturi est encore aux prises de l’IGPN, il reçoit ce message terrifiant. Un monstre rôde et il ne veut avoir affaire qu’avec celui qu’on surnomme « le cow-boy ». Cela tombe bien, Olivia « Menthe à l’eau », la jeune psychologue avec qui il fait équipe depuis peu vient d’échapper à une agression, et notre homme est plus que jamais prêt à en découdre !

« C'était une silhouette humanoïde. Mais pas humaine. Ce ne pouvait pas être un humain. Ce n'est pas possible. Il ne le fallait pas.
Un frisson d'effroi l'enveloppa. »
En parallèle de l’équipe de Venturi, un lieutenant, Julien Dastray, mène son enquête de son côté, à l’insu de son service. Ses raisons sont personnelles. Mais un flic seul n’est- il pas un flic en danger, comme le dit le proverbe ?

« - J'ai un traitement pour ce type de patient. Une balle de 9mm le matin. A renouveler si les symptômes persistent. » Il faudra tout le pragmatisme et la force de persuasion de Venturi pour faire avancer une enquête qui s’éparpille faute de lien concret entre les victimes et parce qu’on n’imagine pas qu’un seul homme puisse faire acte d’autant de cruauté…

Au final, un récit mené tambour battant (normal, pour un auteur citant James Hetfield en exergue de son roman !!!). J’ai, une nouvelle fois, eu l’impression de vivre au cœur de l’enquête, sans temps mort pour raconter la vie plan- plan de l’enquêteur, mais avec uniquement le terrain, le terrain, le terrain. Encore un peu et j’aurais sorti ma plaque de flic en refermant le livre !!!

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