mercredi 13 mai 2020

Les victorieuses, Laetitia Colombani

Les victorieuses, Laetitia Colombani (Grasset, mai 2019)

★★☆☆☆

Le premier roman de Laetitia Colombani avait été pour moi un coup de cœur. Je me souviens encore très bien de ce récit croisé de trois femmes dont le destin s’unissait avec délicatesse.

Dans son deuxième roman, il est de nouveau question de destinées féminines. En priorité, celui de Solène, avocate victime d’un burn- out, qui cherche des raisons de reprendre goût à la vie : « Des comprimés et du bénévolat, voilà tout ce qu'il a à lui proposer ? Onze ans d'études de médecine pour en arriver là ? Solène est déconcertée. Elle n'a rien contre l'action bénévole, mais elle ne se sent pas l'âme d'une mère Teresa. Elle ne voit pas qui elle pourrait aider dans son état, alors qu'elle parvient à peine à sortir de son lit. »

Solène va tout de même accepter une mission, celle d’écrivain public au Palais de la Femme, foyer pour femmes ayant tout perdu en plein cœur de Paris. L’occasion pour l’auteure de rendre un hommage à Blanche Peyron, femme entièrement dévouée à la cause de l’Armée du Salut, et grâce à qui ce refuge a pu voir le jour. Son rêve : offrir un lieu à toutes les exclues de la société afin qu’elles puissent se reconstruire : « L'estime de soi, c'est ce qu'il y a de plus difficile à regagner. »

L’idée de départ était intelligente, pleine de promesses, mais je suis restée sur ma faim, avec l’impression de lire un livre trop vite écrit, et manquant souvent de profondeur. Les anecdotes, telle la parabole du colibri de Pierre Rhabbi, y sont répétitives. Résultat : je me suis ennuyée…

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