Célestin et le coeur de Vendrezanne, Gess (Delcourt, 04/2021)
💔💔💔
Aucun doute : le livre- objet est ici magnifique ! Cette bande dessinée de presque deux cent pages est de toute beauté, tant par la richesse des illustrations que par la qualité du papier. Un plaisir tactile et visuel de lecture qui vous emmène dans le Montmartre de la fin du XIXème siècle, aux côtés de Célestin. Cet homme discret et vif est serveur à l’auberge de la Pieuvre, lieu qui sert de repère à la pègre locale.
« Dieu créa l’homme à son image », ce précepte
m’a toujours fait doucement sourire. Car si vous pouviez contempler vos «
semblables » par mes yeux… vous constateriez la vertigineuse diversité des
apparences de ceux que vous nommez « êtres humains ». C’est mon don de vous
voir tel que vous êtes au fond. » Notre Célestin possède ce que l’on
appelle un « talent » : il voit la véritable nature des êtres
humains qu’il côtoie (on dit qu’il est « discerneur »), et croyez- moi,
ce n’est pas beau à voir. Mais le jeune homme refuse que cela se sache. Il se
fond dans la masse, évite les ennuis. Pourtant, en voulant aider un gamin des
Asticots (surnom donné aux enfants pauvres qui se faufilent dans les maisons
pour y perpétrer quelques menus larcins sur commande), Daumale, il risque de se
faire remarquer et de dire adieu à sa tranquillité…
Pendant ce temps, dans un sous- sol,
« l’insomniaque » se voit chargé d’une drôle de mission : crever
un cœur toutes les deux minutes… Et un vieillard, dans une grotte, affronte
tous les hommes prêts à se battre contre lui, sans jamais être le perdant…
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