Les légendes de Cirinëa – Livre 1 : Arunalt, chasseur de dragon, Louis Turjanen (M+ Editions, 04/2021)
💛💛💛
« Par nature, un héros est un protecteur. Il fait preuve de courage,
met sa vie en péril pour épargner le danger à la vie des autres. Il fait preuve
d'empathie, incarne une élévation morale, et fait preuve d'abnégation. Un héros
est par essence remarquable, mais pas nécessairement remarqué. » Cette définition colle tout à fait au personnage d’Arunalt. Ce guerrier
mi – Thor, mi – Shrek (« Allons occire le dragon »), a une
manière bien particulière d’envisager ses missions, entre magie et réflexions
philosophiques.
« C'est le grand équilibre de l'Univers : il
s'est engendré lui- même, et par la même occasion, a engendré la Vie, et son
équilibre la Mort.
Tout
fonctionne avec son contraire. Le plus important est l'équilibre qui se crée
entre les deux. » Arunalt n’est pas que guerrier. C’est aussi un magicien, peut- être même
un sorcier, qui maîtrise les ressources naturelles pour arriver à ses fins,
entre deux pauses méditatives. Il se questionne en permanence sur le respect
des valeurs dans la société des hommes.
« L'attaque vint un matin, par- dessus les
montagnes.
Un immense
dragon avait surgi dans le ciel, et s'était attaqué à toutes les fermes, hameaux,
villages qui étaient sur son chemin. » La nouvelle mission qui va donner envie à Arunalt
de prendre la route est avant tout une cause : un dragon a détruit la vie
de centaines de personnes en s’attaquant à un château pour mettre sa patte
griffue sur l’or qui s’y trouvait. En se rendant sur place, il va rencontrer
celui qui sera désormais son compagnon de route, Brenohir. Occire le dragon
permettra à des centaines de paysans exilés de retrouver leurs terres et de
nouveau les cultiver, et ainsi retrouver une certaine dignité.
Au final, un roman de fantasy que j’ai apprécié de
lire du fait des nombreuses références légendaires (Elfes, Korrigans, Ogres…)
et du côté loufoque du personnage principal. Les discussions menées avec
Brenohir sont terriblement d’actualité alors qu’on a l’impression de lire un
roman situé au Moyen- Âge. Par contre, j’ai regretté que les relations avec les
autres « espèces » magiques n’aient été que survolées. Arunalt m’a parfois
fait penser aux chevaliers de la série « Kaamelot » et je l’ai trouvé
attachant, mais là aussi, j’aurais aimé en savoir plus sur lui. Peut- être dans
prochains tomes de cette saga, dont la vocation d’être multi- auteurs s’avère
très intrigante !
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