dimanche 16 mai 2021

Les cauchemars du Baku - Livre 1 : la malédiction du pianiste, Jenny J.R. (M+ Editions, 05/2021)


 

Les cauchemars du Baku - Livre 1 : la malédiction du pianiste, Jenny J.R. (M+ Editions, 05/2021)

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Qu’arrive-t-il au petit Antonin, douze ans ? Il ne dort plus, il ne mange plus, et ses doigts se mettent à pianoter inlassablement dans le vide la partition de la cinquième symphonie de Beethoven ! Le médecin est persuadé que c’est encore un adolescent qui reste vissé devant son écran une manette à la main ; mais la maman dément : « Il est en permanence le nez plongé dans son livre. » Alors pour le médecin, d’un coup il n’y a plus de souci, tout va bien !

 

« Les monstres n'attaquent jamais en plein jour, c'est bien connu. Alors, une fois le soleil levé, les yeux rougis, j'étais épuisé. M'enveloppant dans ma couverture, basculant sur le côté, mes yeux tombèrent sur le livre resté ouvert à la première page. Il y était écrit :
"Toutes les histoires que vous allez lire sont vraies."

Il faut reconnaître qu’Antonin est obnubilé par son mystérieux livre. Il ne le quitte que pour aller au collège ou pour suivre les cours de piano de Mademoiselle Nelle qui souhaite lui faire passer le test d’entrée au conservatoire. Et l’adolescent s’y retrouve : l’histoire qui lui est contée est justement celle d’un pianiste…

 

« Je connais des histoires.
Des histoires terrifiantes. Je pourrais te les raconter si tu voulais.
Qui suis- je pour les raconter ?
Je me nourris de ça, de tes plus beaux cauchemars.
Je regarde vers le bas, vers les profondeurs de ton âme, sous tes pieds, vers les abysses au- dessus desquels tu oses marcher.
Je suis Baku, la créature des cauchemars.
J'ai faim.
Je suis là pour toi. »

Antonin serait- il alors envoûté par ce mystérieux livre ? A moins que ce ne soit la terrible créature, le Baku, représentée sur la couverture ?

 

Je ressors là d’un roman jeunesse jubilatoire, qui nous présente un petit garçon attachant, oscillant entre le rêve et la réalité sans en avoir même conscience, d’une histoire qui s’ancre dans le folklore japonais en faisant un détour par la mythologie grecque. De plus, un récit mis en abyme dans l’histoire d’Antonin permet d’avancer dans l’intrigue en deux temps et de maintenir un suspens certain. Enfin, je gage que le dénouement de l’histoire fera frémir, mais avec plaisir, les jeunes lecteurs ! Une lecture plaisante à 200% ; je recommande !!!

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