Psychopompe, Amélie Nothomb (Albin Michel, 08/2023)
💙💙💙
Je ne sais que penser de ce dernier cru produit par la dame au grand chapeau.
Si le début m’a emballée, avec ses contes, ses anecdotes ornithologiques ponctuant
des anecdotes autobiographiques, la suite du récit l’a laissée pantoise…
« Il s'empara du morceau d'étoffe
inachevée et constata avec satisfaction qu'elle était invendable. Pourquoi lui
avait- il fallu en arriver à de telles extrémités pour se rendre compte que
certaines choses étaient sans prix ? » Un conte japonais, raconté par la nourrice
japonaise des enfants Nothomb, ouvre le récit. Un moment enchanteur !
« Une héroïne de George Sand racontait que
les oiseaux l'adoraient. Les alouettes entraient dans sa chambre pour se poser
sur son épaule. Elle ne pouvait pas tendre la main sans que ses doigts servent
de perchoir aux mésanges. » L’auteure va lister quelques références d’auteurs ayant
évoqué la place occupée par les oiseaux dans leur processus de création. Un
passage au goût de dissertation littéraire, un peu trop lénifiant à mon goût…
« Nager, c'était voler sous l'eau. »
Puis l’oiseau
Amélie qui rêve de s’envoler va rester cloué au sol, détruite par un drame qui
s’est déroulé dans l’eau. L’écriture, là encore, est déterminée comme un moyen
de s’élever, de côtoyer les cieux, aux côtés d’êtres chers décédés.
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