★★★★☆
« L'homme est une drôle de créature, vous
ne croyez pas ? D'un côté, cette intelligence rare et supérieure qui lui permet
de dominer toutes les autres. De l'autre, cet instinct sournois qui, tel un
poison, le pousse à l'autodestruction. Le seul être de la Création capable de
mentir, de trahir et de tuer, non par nécessité, mais à la demande. »
Aymeric Janier est journaliste de formation,
actuellement éditeur au service économique du journal « Le Monde »,
et expert dans ce qui traite de la géopolitique et des relations humaines au
niveau international. Son expertise de « la marche du monde » est
très prégnante dans « L’Etoile d’Orion », qui constitue son premier
roman.
Dans ce thriller, qui mêle espionnage et manigances odieuses,
le lecteur va découvrir les pratiques d’une mystérieuse organisation nommée SPECTRE.
Pourquoi a-t-elle été mise en place ? Par qui ? Pour quels réels
desseins ? Tout semble tourner autour d’un événement appelé « l’incident
du 20 janvier 1986 » ; un pasteur avait été assassiné sauvagement par
un fondamentaliste musulman sur le sol américain. En quoi ce crime peut-il être
lié à ce qui ressemble à un complot international ?
Le lecteur, aidé par des vidéos d’informations
complémentaires cachées sous des QR codes à plusieurs endroits du récit
(celles-ci ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire, pas de
panique !), va évoluer aux côtés de trois personnages au profil différent :
¨le colonel Alexeï Koulikov appartenant à l’armée soviétique, Phyllis Danbury, journaliste
au « New York Times » et Aaron Snyder, jeune capitaine de l’armée
américaine qui rêve d’entrer dans les services secrets. Ces trois-là n’auraient
jamais dû se rencontrer mais le complot qu’ourdissent les dirigeants de SPECTRE
vont les pousser à s’unir pour mettre à jour la vérité.
C’est un thriller qui se lit tambour battant. L’écriture est
fluide, riche (j’adore devoir aller chercher des mots dans un dictionnaire !)
et le propos est intelligent. Voilà un roman qui instruit et divertit en même
temps ; c’est tout de même assez rare !
Un seul petit bémol à mes yeux : les personnages m’ont
paru « froids » ; j’ai eu du mal à avoir de l’empathie pour eux.
Il m’a manqué un peu de profondeur psychologique pour mieux comprendre leurs
réactions, leurs sentiments.
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