La Chinoise du tableau, Florence Tholozan (M+Editions, 2019)
★★★★☆
Une jolie histoire pleine de tendresse mais aussi de fantaisie puisque
l’histoire d’amour racontée s’entoure de réminiscences mystérieuses liées à un mystérieux
tableau acheté par un couple dans un vide-greniers.
La narration en relais par les divers protagonistes de l’histoire et à des
époques différentes donnent un dynamisme appréciable au récit, comme une espèce
de suspense.
« Il s'agit d'une histoire d'âmes. Et, par
la plus extraordinaire des coïncidences, les inclinations que l'on éprouve,
amicales ou bien amoureuses, débutent toutes par la lettre A, tout comme âme ! » nous dit Mélisende qui a rencontré Guillaume depuis peu,
avec qui tout est comme une évidence… Comme cette impression de « déjà vu,
déjà vécu » que nous ressentons tous un jour ou l’autre. Mais aussi comme
la pièce manquante du puzzle qui nous constitue : « J'ai pris
conscience de ma fragilité. J'ai besoin de toi à mes côtés, dorénavant. Ton
amour me nourrit, m'épaule, et donne une justification à ma vie. Tu me rends
forte. »
Suite à l’achat de cet étrange tableau qui semble les représenter, Mélisende
et Guillaume vont partir en Chine à la recherche de la Chinoise qui est
représentée comme troisième personne du tableau. Les coïncidences vont se
cumuler au fil de leurs déambulations dans la région du Guangxi. C'est un récit de voyage intéressant, mais j'avoue que certaines descriptions se sont révélées un peu longues pour moi.
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