★★★★★
Ce roman est mon premier coup de cœur thriller de ce début d’année ! J’ai
tout aimé ; la forme, le fond, la psychologie des personnages, l’ancrage
dans l’Histoire de la fin du XXème siècle, et le style de Paul Colize, que j’ai
trouvé innovant dans le genre.
« La violence des hommes éclaboussait les siècles. Leur cruauté était
sans limites. Les temps de paix n’étaient que de brefs intervalles entre les
guerres, les génocides et les massacres. »
Nikolas Stankovic, né en Croatie, est accusé du meurtre d’Ivanka Jankovic, originaire
du même pays. Ce jeune homme reste mutique. On découvre rapidement qu’il est le
« Funambule », un artiste qui, depuis plusieurs mois, peint des
fresques monumentales et choquantes sur les murs des immeubles de Bruxelles.
Malgré des preuves attestant de sa culpabilité, il ne sort de son mutisme que
pour prononcer ces mots : « C’est pas moi ».
Pauline Derval, directrice de l’établissement de santé mentale dans lequel « Niko »
est interné, ainsi que Philippe Larivière, avocat de son dernier, vont tenter
de remonter le fil de la vie de cet étrange inculpé, qui ne semble s’exprimer
qu’à l’aide de ses Posca.
J’ai adoré la sensibilité de l’auteur qui lui permet de centrer l’attention
du lecteur sur quelques personnages qui, dès le début, présentent des failles
que l’on devine profondes sans qu’elles ne soient évidentes. Ses chapitres sont
courts, incisifs. Les pages se tournent avec avidité parce que les indices sont
distillés avec une parcimonie justement et intelligemment dosée.
« Personne ne penserait à se battre
pour une question d’écriture. » Et pourtant…
Il esst dans ma PAL tu me motives à le remonter merci
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