Ténèbres, Sandrine Périgois (éditions Elixyria, 12/2018)
★★★★★
Pfiouh ! Quelle histoire !
L’auteure nous plonge directement,
dès la première page, dans l’enfer qui fait suite à un enlèvement :
« Mon corps repose sur quelque chose d'un peu
mou, certainement un matelas ; ça pue, j'ai froid, je crois que je suis nue,
retenue en otage pour une raison que j'ignore. » Caroline, 32 ans, professeur de littérature en lycée est enlevée le
dernier jour de classe avant les vacances d’été alors qu’elle sort d’un
supermarché.
Nous la retrouvons dans une cave, nue sur un matelas, à la
merci d’un homme mystérieux qui semble tout connaître d’elle et qui va lui
faire subir mille supplices…
Les pages se tournent sur une otage qui cherche à comprendre,
qui se perd dans les méandres d’un esprit qui s’égare à force de tourner en
boucle. Et puis des habitudes, des rituels, rassurants, si l’on peut dire, vont
prendre place. Sans oser aller jusqu’au syndrome de Stockholm, un lien va se
créer entre le ravisseur et sa victime, le passé, traumatisant, va revenir
apporter quelques clés troublantes, mais la violence, toujours, reprend le
dessus.
Au final, un roman qui détonne ; j’en ai lu très peu de
cette trempe ! Une plume écorchée vive qui endort par moments pour mieux
vous prendre aux tripes au paragraphe suivant.
Hors norme.
Ames
sensibles s’abstenir.
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