Liz, tome 4 – Danser avec les requins, G.H. David (Elixyria, 02/2020)
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Ce quatrième tome de la saga « Liz » clos la
tétralogie centrale. L’heure est donc venue pour Liz de régler quelques
comptes, et de savoir qui se cache derrière le projet Phénix. Et le final est digne
des meilleurs films de gangsters ! Liz remonte une dernière fois le fil de
son passé douloureux, programmant une ultime rencontre avec sa mère, cette
horrible bonne femme, et partant à la recherche de son mystérieux père, qui
semble enfin vouloir se rapprocher de sa fille… Elle doit aussi régler une fois
pour toute ses anciennes histoires d’amour : faire le deuil de Stéphane
pour de bon, s’éloigner de Sylvain qui, lui, continue à l’aimer, et enfin se
consacrer à Max, le seul qui semble mériter son cœur et lui donner envie de se
projeter dans le futur.
« Je soupire de bien- être et heureuse, je me laisse
aller contre son torse en fermant les yeux, avec le sentiment d'avoir accompli
un long voyage et d'être arrivée, enfin. » Et quel
voyage ! Entre trafic d’œuvres d’art, d’alcool et de drogue, on ne peut
pas dire que les fréquentations de Liz soient recommandables. D’autant plus que
les trafiquants ont pour habitude de vouloir étendre leur pouvoir et leur
réseau, et pour ce faire, ils ont tendance à se faire des coups en douce,
n’hésitant pas à utiliser tous types de poisons ou d’armes pour faire
disparaître ceux qui se mettent sur leur chemin.
Liz et Max dénouent le fil de la toile d’araignée dans
laquelle sont entremêlés les traitres, et ça va saigner ! « S'il
tue, j'en ferai autant. Nous serons notre force, notre soutien, jusqu'en enfer
s'il le faut, là où la morale n'a plus cours. Il mord sa lèvre inférieure avant
de me serrer contre lui, conscient de ce mariage de déraison. » Quand
on y pense, il faut une jolie dose de folie pour fréquenter le « milieu »,
quand on mesure les risques encourus pour qui souhaite s’en échapper. Pour
espérer – enfin – vivre une vie « ordinaire », Liz va devoir
consentir à quelques sacrifices…
Bref, un dernier tome très dynamique dans lequel les actions
s’enchainent et laissent moins de place aux passages d’introspection que l’on
trouvait dans les tomes précédents. Pour cette raison, c’est clairement mon
préféré de la saga. La plume élaborée de G.H. David est toujours un régal à
lire ; personnellement j’adore la richesse du vocabulaire employé et les
références culturelles qui émaillent le récit. Je me demande bien ce que le
tome 5, qui raconte une histoire indépendante de la série, va contenir… Tentant !
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