Je suis complètement passée à côté de ce
roman. J’y avais probablement placé de trop grandes attentes : Parme, l’Italie,
et surtout Stendhal, dont j’ai dévoré les œuvres au même âge que la narratrice,
à quatorze ans. J’avais alors une véritable passion pour les auteurs dits
classiques…
Je n’y ai trouvé dans ce récit qu’une trace
éthérée. De plus, des références culturelles qui n’appartiennent pas à ma génération
émaillent les pages : films des années 50, adaptations théâtrales des
années 70. Difficile de ne pas perdre
pied quand on vous raconte des histoires de cinéastes et de metteurs en scène
que vous ne connaissez que de nom… L’intrigue, ce voyage à Parme que fait Laure
sur les pas de son ami décédé Léo semble même être un prétexte à l’auteure pour
faire étalage de sa culture. Aucune profondeur dans les personnages, aucune
construction d’une intrigue tangible. Seule la plume poétique de Michèle Lesbre
permet de sauver la lecture de ce livre.
Bref, un récit vite lu qui sera vite oublié ;
dommage.
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