La sirène et le scaphandrier, Samuelle Barbier
★★★★☆
J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce premier roman de Samuelle Barbier, lauréate d’un Prix littéraire organisé par le magazine Télé Loisir et dont le jury était présidé par Virginie Grimaldi. On retrouve d’ailleurs un peu l’univers de cette auteure, ce mantra qui nous susurre que même si tout va mal, même si on se sent au fond du gouffre, il existe quelque part une lueur, portée par une personne, capable d’éclairer notre sombre vie d’un éclat nouveau.
Dans « La sirène et le scaphandrier », nous
sommes en présence de deux âmes en peine : Hannah, jeune londonienne qui
vit cloîtrée dans l’appartement familial depuis qu’elle souffre d’agoraphobie,
et Zach, jeune Texan incarcéré dans une prison de New-York.
Poussée par son psychiatre, la jeune femme
s’inscrit à un programme de correspondance avec des prisonniers pour tenter de
rompre son isolement, et c’est à Zach qu’elle va envoyer sa première lettre.
Enchanté par la perspective de « s’évader » de son univers violent et
déprimant, celui-ci va se prendre au jeu et nouer peu à peu une relation
particulière avec sa correspondante anglaise.
A force d’encouragements et de défis, ils vont
s’apercevoir qu’une certaine forme de liberté, inespérée pour chacun, devient
possible. Et à tant partager, découvrir qu’à deux, on peut plus facilement
relever les obstacles qui se dressent sur leur chemin.
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