Personne n'a peur des gens qui sourient, Véronique Ovaldé
★★★★★
J’ai adoré et dévoré ce roman ! Une fois
embarquée dans la voiture de Gloria, en compagnie de ses deux filles, Stella et
Loulou, je me suis lancée dans cette fuite en avant afin de tenter de comprendre
à quoi cette mère de famille tentait d’échapper. Les chapitres, partagés entre
fuite en avant des personnages et retours dans le passé, font avancer le
lecteur par étapes, par indices, à la manière d’un thriller.
Le personnage de Gloria m’a énormément
plu : par son physique qui paraît décalé, mais aussi, et surtout par son
caractère, pas mal colérique, qui m’a donné l’occasion de m’identifier à elle.
Et puis, cette malédiction des femmes de sa famille, qui se désintéressent de
leur progéniture sous prétexte que cela est inscrit dans leurs gènes… Gloria
saura prouver, se prouver plus exactement qu’il ne s’agit en rien d’une
malédiction !
Alors oui, on est dans le milieu corse,
stéréotypé peut-être, mais il fallait au moins ce terreau pour développer un
personnage féminin « qui en a », qui n’a peur de rien ni de personne…
sauf d’elle-même. Et qui, de plus, sert
l’auteure qui aime tant interpeller son lecteur avec des apostrophes régulières
qui l’amène à réfléchir sur la personnalité intrinsèque de ces énergumènes qui
ponctuent son histoire, ainsi que sur les mœurs d’une société méditerranéenne
fondée sur la confiance absolue.
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