vendredi 17 avril 2020

Lux et tenebrae, Amélie Marion


Lux et tenebrae, Amélie Marion (Fyctia - Hugo et Cie, février 2020)

★★★☆☆

Amélie Marion a été sélectionnée par la plateforme d’écriture Fyctia suite au concours portant sur le thème de la sorcière, pour être publiée par la maison d’édition Hugo et Cie en format numérique. Ayant eu la chance de participer à cette même aventure éditoriale, je me suis lancée à mon tour dans la lecture de « Lux et tenebrae ».

Nous sommes ici aux côtés d’Abigail, jeune princesse de bientôt dix-huit ans qui s’apprête à fêter son mariage le jour de son anniversaire. Son futur époux lui est inconnu, mais cet événement va lui permettre de quitter enfin le château dans lequel elle est enfermée depuis sa naissance. Elle y a été élevée dans le culte du silence et dans l’interdiction de tout contact corporel. Seule son imagination lui a permis jusque-là de mettre un peu de fantaisie dans son quotidien : « Il m'arrive de me plonger dans les créations de mon inconscient de façon si intense que j'entends le rire des enfants, les murmures des vieillards et le vent chanter à mes oreilles. »
Et pourtant, en apprenant qu’un étranger est retenu dans les geôles du château, elle va oser faire un pas de côté à l’habituel protocole qui lui est imposé, et cet écart va entraîner bien des rebondissements dans sa destinée !


Je peux dire que j’ai été charmée par l’univers fantasmagorique plutôt « soft » imaginé par cette auteure de fantasy. Nous sommes en présence de sorcières aux pouvoirs divers évoluant en marge de notre monde peuplé de simples êtres humains. J’ai apprécié la présence de Charon, ce passeur d’âmes évoluant sur le Styx car Amélie Marion a su utiliser ce personnage mythologique avec originalité !
J’ai beaucoup aimé la poésie de l’écriture, notamment dans les incantations :
« A minuit, ose, il en va de ta vie.
Ta destinée est entre tes mains.
Notre avenir en dépend.
Sois brave, et le monde te paraîtra plus grand. »

Le seul bémol que j’ai pu relever réside dans les maladresses lexicales et grammaticales que mon œil de professeur de français a tendance à relever facilement.

Au final, un récit original, poétique et très agréable à lire. Je le classerais volontiers au rayon « Young adults » ; sûre qu’il plairait à des adolescents dès l’âge de quatorze – quinze ans.

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